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Baccalauréat 2009 : Des milliers de candidats à l’épreuve

Débuté ce matin, sur toute l'étendue du territoire national, le baccalauréat est l'épreuve fatidique que redoutent bon nombres d'élèves. Ouvrant…

Débuté ce matin, sur toute l’étendue du territoire national, le baccalauréat est l’épreuve fatidique que redoutent bon nombres d’élèves. Ouvrant la voie aux études supérieures, il constitue, à  n’en pas douter, une étape charnière voire incontournable, dans le cursus scolaire. Le centre national des examens et concours, après avoir fait les derniers réglages des préparatifs, estime que les épreuves se déroulent de manière satisfaisante. Toutefois, l’on déplore le nombre croissant d’élèves. « Ce facteur important, nous complique la tache. l’état doit se donner les moyens de pallier à  ce problème en multipliant les centres », déclare un agent dudit centre. Ainsi, pour cette année 2009, ils sont 53 980 candidats à  être inscrits dans 93 centres du pays. Le nombre de centres d’examens prévu pour le district de Bamako s’élève à  47. Citant le nombre de candidat par académie, le directeur du Centre National des examens et concours, le Professeur Sahaloum Ould Youba, a indiqué que Koulikoro compte 1131 candidats, Kati 4380. l’académie de Kayes et celle de Kita compte respectivement 1758 et 1002 candidats. Les académies de Sikasso et Koutiala totalisent 8394 candidats. En outre, les trois régions du nord, comptent au total 2186 (dont 1039 de Tombouctou, 928 pour Gao et 219 à  Kidal). La philosophie d’abord Ce matin, les élèves ont effectué les épreuves de philosophie. Pour le jeune Mahamane Sylla, du Lycée Ibrahima Ly, l’épreuve était abordable: « J’ai choisi le second sujet qui portait sur les problèmes de définitions en philosophie ». Comme on peut le constater, les épreuves auront été abordées avec quiétude et sérénité, sur toute l’étendue du territoire national. Seul problème, la rétention des notes d’évaluation par les enseignants contractuels. Gageons que des solutions idoines y seront trouvées. En tous les cas, sur ce plan, le ministre Salikou Sanogo a été des plus rassurants, lors de son dernier point de presse mardi.