BAD : la croissance durable au cœur de la stratégie 2013-2022

La transformation économique du continent africain constitue la pierre angulaire de la nouvelle stratégie décennale (2013-2022) de la BAD. Cette…

La transformation économique du continent africain constitue la pierre angulaire de la nouvelle stratégie décennale (2013-2022) de la BAD. Cette stratégie met l’accent sur la qualité et le caractère durable de la croissance. Pour le président de la BAD, Donald Kaberuka, cette stratégie réaffirme les choix stratégiques de la banque que sont les infrastructures, l’intégration économique et le secteur privé. Elle trace la voie à  suivre pour parvenir à  une croissance inclusive et qui tient particulièrement compte des Etats fragiles d’Afrique, o๠vivent 200 millions de personnes. Cinq domaines d’activités La feuille de route de cette stratégie dégage les cinq domaines d’activités pour améliorer la qualité de la croissance en Afrique: “développement de l’infrastructure”, “intégration économique régionale”, “développement du secteur privé”, “gouvernance et responsabilisation” et “développement des compétences et de la technologie”. La stratégie de la BAD propose aussi de rechercher des modalités nouvelles de mobilisation des ressources, notamment en utilisant de façon optimale ses propres ressources. Le recours aux partenariats public-privés, les arrangements de cofinancement et les instruments d’atténuation des risques attireront de nouveaux investisseurs. Avant l’ouverture officielle des assemblées annuelles ce jeudi 30 mai, plusieurs thématiques liées, entre autres, à  Â“la politique pour la transformation structurelle en Afrique: quel rôle pour les clubs de réflexion?”, “stimuler le secteur privé africain pour le financement et les opportunités d’affaires”, et “besoin du secteur de l’énergie en Afrique: renforcement des capacités dans le secteur de l’énergie”, ont été au menu de séminaires et ateliers thématiques. Les grands axes d’un rapport sur la compétitivité en Afrique (RCA) 2013, intitulé “Connecter durablement les marchés de l’Afrique” ainsi que les grandes lignes d’une étude sur le développement de l’Afrique en 2012, ont été présentés lors de ces travaux. Précisons que ces assemblées connaissent la participation de plus de 2.500 délégués représentant plus de 70 pays.