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Bamako, 28ème ville la plus attractive d’Afrique

Selon le magazine Forbes Afrique de février actuellement en kiosque, Bamako est la 28ème ville la plus attractive de la…

Selon le magazine Forbes Afrique de février actuellement en kiosque, Bamako est la 28ème ville la plus attractive de la région Afrique de l’Ouest, sur les 40 villes africaines que compte le classement. Dans ce top 40, Bamako devance Niamey, la capitale du Niger, classée à  la 35ème place, mais est distancée par des villes de la sous-région comme Dakar, Abidjan, Freetown ou Ouagadougou, occupant respectivement les : 9ème, 16ème, 17ème et 24ème place au classement général. Ce dernier qui se base sur dix indicateurs variés (Business, gestion publique, coût de la vie, qualité de la vie, infrastructures, éducation, santé, sécurité, environnement, corruption), s’appuie sur plusieurs séries de données consolidées par des organisations internationales et des cabinets de conseil, tel que la Banque mondiale, l’International Finance Corporation ou les cabinets Pricewaterhouse Coopers ou Mercer. Ces données ont été converties en note sur 20. La somme des notes de chaque ville étudiée a été divisées par le nombre d’indicateurs pour obtenir un classement final. Toujours selon le classement, Bamako obtient de bonne performance pour sa gestion publique avec une 14ème place dans le top, alors que Nouakchott, Abidjan et Freetown sont classées, pour cet indicateur, à  la 16ème, 23ème et 24ème place. Les points noirs pour la capitale dans ce classement, sont les infrastructures, la qualité de vie, l’éducation et l’environnement, qui font dégringoler Bamako en fin de peloton. Selon Forbes Afrique, « Les villes les plus attractives s’appuient sur une histoire ancienne d’un siècle ou de plusieurs millénaires. Elles ont eu le temps d’élaborer des règles de vie en commun favorable à  l’épanouissement du capital humain, et de mettre en place les infrastructures nécessaires à  leur développement ». Pour le magazine, hormis les villes qui connaissent des situations conflictuelles, la plupart des villes classées affichent des développements prometteurs qui leur permettraient de rejoindre le peloton de tête, moyennant une planification plus rigoureuse. Cette édition de Forbes Afrique révèle aussi que d’ici 2060, 84% de la population africaine sera présente en ville et que la question de l’urbanisation du continent africain constituera un enjeu majeur pour le développement économique des pays. Dès lors, le développement du continent sera lié à  celui de ses villes. Aujourd’hui, face à  l’insuffisance des soutiens financiers des gouvernements nationaux et des bailleurs de fonds, les pays africains doivent se tourner vers les investisseurs et les marchés financiers. Les villes africaines se retrouvent donc dans une compétition sans merci et doivent améliorer leur gouvernance, leur qualité de vie et se doter d’infrastructures indispensables pour capter ses investissements nécessaires. Nul doute que dans les années à  venir, Bamako, saura prendre une part plus active dans la compétition et se hissera dans les villes en tête du classement.