PersonnalitésParcours, Personnalités




Bénin: Le Président de la république échappe à un empoisonnement

Un ancien ministre, une nièce et le médecin personnel de Thomas Boni Yayi président béninois ont été inculpés mardi 23…

Un ancien ministre, une nièce et le médecin personnel de Thomas Boni Yayi président béninois ont été inculpés mardi 23 octobre 2012 pour avoir tenté de l’empoisonner dans un complot. Selon le parquet de Cotonou, Mudjaidou Soumanou, ex-ministre du Commerce et de l’Industrie, Ibrahim Mama Cissé, le médecin, et Zoubérath Kora-Séké, une nièce employée à  la présidence, auraient chacun joué un rôle clé dans la conspiration visant à  mettre hors d’état de nuire Boni Yayi avec des médicaments toxiques. Le médecin et la nièce se seraient vus promettre la somme d’un milliard de Fcfa chacun s’ils réussissaient à  faire ingérer au président des médicaments mortels à  la place des anti-douleurs qu’il prend habituellement. L’ancien ministre aurait quant à  lui récupéré un colis contenant les pilules empoisonnées arrivé par avion à  Cotonou vendredi dernier et les aurait remis au médecin. Boni Yayi échappe à  un empoissonnement Pour le procureur de la République Justin Gbenameto l’homme d’affaires béninois Patrice Talon est l’instigateur présumé du complot criminel, monté le 17 octobre à  Bruxelles. Ce serait lors du voyage du chef de l’Etat béninois à  Bruxelles en tant que président en exercice de l’UA que Kora-Séké sa nièce, qui faisait partie de la délégation présidentielle, aurait été approchée par Talon. Ils se seraient entretenus dans l’hôtel o๠il séjournait. Ce dernier a réussi à  la convaincre pour qu’elle administre au chef de l’Etat des produits qui lui seraient remis par le médecin personnel du chef de l’Etat, a déclaré M. Gbenameto à  la presse. Le président a tout de même été sauvé par sa nièce qui a ébruité le complot à  son retour au Bénin. Pour l’instant à  l’étranger, Talon va faire l’objet d’un mandat d’arrêt international. D’après un conseiller présidentiel il aurait agi pour des motifs financiers. Plusieurs anti-douleurs ont été saisis lors de l’enquête et suspectés d’être empoisonnés, dont du Dafalgan et du Spasfon et un produit radioactif, susceptible d’asphyxier le président et de tuer tout témoin potentiel.