Biennale de la danse à Bamako : En piste !

Donner à  la danse, la place qu'elle mérite Bamako est durant une semaine, la capitale de la danse contemporaine africaine.…

Donner à  la danse, la place qu’elle mérite Bamako est durant une semaine, la capitale de la danse contemporaine africaine. La 8e édition de la biennale internationale ‘danse l’Afrique danse’ débute ce vendredi dans la cité des trois caà¯mans. C’’est bien la première fois que notre pays abrite cet important évènement qui est passé par la Tunisie, Madagascar, la France et bien d’autres pays à  travers le monde. La directrice artistique du festival ‘Danse Bamako danse’, Ketly Noà«l est la principale instigatrice de la biennale à  Bamako. Vivant au Mali depuis des années et propriétaire de l’espace Donko Seko, elle s’attelle à  promouvoir la création et les expressions contemporaines. Les combinaisons comme elle le dit, sont possibles. C’’est d’ailleurs l’esprit de l’évènement : Faire le brassage des cultures et traditions de différents horizons. Elle a souhaité que la biennale ‘Danse l’Afrique Danse’ soit amené à  Bamako parce que le Mali est un pays au patrimoine culturel riche et varié. Il paraissait donc important pour elle, que le monde découvre la diversité culturelle de ce pays qui devient depuis quelques années, le carrefour de nombreux rendez-vous artistiques. La déléguée générale de « Danse l’Afrique danse, Sophie Renaud explique que la biennale est une manifestation emblématique portée par la création artistique africaine. De plus en plus, le secteur de la danse prend une dimension extraordinaire sur le continent. En témoigne les créations d’écoles et de compagnies de danse, en plus des festivals au Mali, au Burkina Faso et en Côte d’Ivoire… Cela permet une véritable économie de la danse et de la culture en Afrique. Notons que le festival présente à  chaque édition, plus de 250 compagnies de danse, 300 professionnels venant des quarts coins du globe et près d’une centaine postulants pour les concours se tenant pendant la biennale. Olga Mesa présente « le corps proche » La chorégraphe et danseuse espagnole Olga Mesa présentera ce soir le spectacle « Le corps proche » à  l’espace Donko Seko. Elle évolue en parallèle avec ses créations scéniques. La nécessité pour elle de construire des espaces de transmission et de formulation avec le public. Olga Mesa à  travers cet atelier, développe une pratique intuitive de création entre la sensation et la réflexion. A cela s’ajoutent l’écriture, puis l’enregistrement vidéo autour de l’expérimentation sur le visible et le non visible. Il faut dire que l’introduction de la vidéo dans le spectacle, permet à  l’interprète un dialogue et une pratique de l’observation dans un dispositif de captation spatial. Elle permettra également au public malien d’être face à  un spectacle hors du commun et de découvrir une autre manière de jouer.