l’objectif visé par cet atelier est de créer un espace d’échanges et d’écoute entre les différents acteurs intéressés par la question de l’environnement. En effet, « Bio Right » est la nouvelle approche qui consistera à  donner du microcrédit aux femmes dont les activités sont basées sur la coupe du bois. Un moyen pour ces derniers de se tourner vers d’autres activités génératrices de revenus.Le jeu en valait la chandelle pour non seulement l’Etat malien, mais également pour l’ensemble des acteurs qui œuvrent dans le cadre de la protection de l’environnement. Sur proposition de son partenaire ONG internationale (Wetlands international), la CAMEC (Caisse mutualiste de l’éducation et de la culture) a initié depuis mars 2010 une démarche d’élaboration de proposition de projet dans le cadre de la protection de l’environnement par le microcrédit. En effet, vu l’importance du projet, et afin de lui donner une envergure nationale, la CAMEC a fait appel à  trois autres institutions de micro finance. Il s’agit de Kafo Jiginew, Kondo Jigima et Jigiyasoba. Ainsi, la CAMEC s’est évertuée à  rassembler tous les acteurs du secteur public, para- public, la société civile et le secteur privé autour du présent atelier. Le concept Bio Right Dans sa présentation sur le concept « Bio Right », le Directeur général de la CAMEC, Hamidou Coulibaly, a dévoilé les énormes retombées de ce projet dans le cadre de la protection de l’environnement. Les deux groupes de travail se sont penchés sur les questions comme la sécurité alimentaire, l’hygiène et l’assainissement, le reboisement, la pisciculture, les activités génératrices de revenus qui concourent à  la restauration de la biodiversité, la transformation des déchets de tous ordres… l’atelier a produit des notes de concept qui, aux dires des responsables de la CAMEC, permettront d’élaborer une proposition de projet sur la protection de l’environnement par le microcrédit et sur une plus grande vulgarisation du concept « Bio right ». Rappelons qu’à  travers ledit projet, la CAMEC et ses partenaires entendent appuyer les populations à  travers la confection de ceintures vertes pour protéger l’environnement contre l’érosion, et la restauration des forets. Le projet a déjà  été expérimenté dans le Delta intérieur du Niger.