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Bob Marley : 29 ans après sa mort, la légende demeure

Le petit soudeur de Kingston Bob Marley est né le 6 février 1945 à  Nine Miles à  la paroisse de…

Le petit soudeur de Kingston Bob Marley est né le 6 février 1945 à  Nine Miles à  la paroisse de St / Ann en Jamaà¯que. Il était le fils d’une jeune jamaà¯caine noire, Cedella Malcolm, issue d’un milieu modeste et d’un officier Britannique blanc, le capitaine Norval Sinclair Marley de la marine britannique. Bob n’a jamais été accepté et reconnu par sa famille paternelle qui déshéritera d’ailleurs son père. Ses parents vivront ensemble quelques années avant de se séparer. Cedella et son fils vivront avec son grand père maternel. Ce dernier, Omeriah Malcom, lui apprendra l’importance de la cellule familiale. Alors qu’il n’avait que 5 ans, Bob sera kidnappé par son père qui l’amènera à  Kingston. Il le confiera à  une vielle dame pour qui le petit fera les courses. Cedella décide alors d’aller à  la recherche de son fils dans la capitale. Elle le retrouve des mois plus tard entrain d’errer dans la rue. La mère de du petit le ramène à  la campagne et l’inscrit à  l’école. Il y passera dix années avant de décider à  tout abandonner un beau matin. Et dira à  sa mère un jour « si je continue de partir à  l’école, je deviendrai un pauvre imbécile parce qu’on ne nous y apprend que des recettes de cuisine. » Il lui remettra ainsi toutes ses affaires d’école pour qu’elle les donne à  quelques à  qui, cela pourrait mieux servir. Ainsi il alla s’essayer dans le métier de soudeur mais pas pour longtemps. En effet, un jour alors qu’il travaillait, un fragment de métal en fusion le toucha à  l’œil et ce fut la fin de sa carrière de soudeur. Il expliqua à  sa mère qu’il se sentait plutôt soulagé, parce qu’il allait pouvoir se concentrer sur sa carrière musicale. Cependant, cette dernière lui conseilla plus tôt de trouver un autre boulot o๠il pourrait gagner de l’argent. Cela n’empêchera pas Bob de s’adonner à  la musique même si à  côté, il devient soudeur. La vie privée de l’artiste En 1966, Bob Marley se marie avec la choriste Rita Anderson. Ils auront trois enfants ensemble et une 4e qu’ils adopteront. Mais, Bob Marley a reconnu 12 enfants au total, issus de ses nombreuses liaisons hors mariage. Parmi eux, il y Ziggy, Damian, Cedella, Ki-Mani, Stephen, Rohan… La plupart de ses enfants ont suivi ses traces et font partie des plus artistes du milieu reggae en Jamaà¯que et partout ailleurs. Bob Marley and the wailers En 1962, Bob Marley quitta la campagne o๠il a toujours vécu avec sa mère pour rejoindre Trenchtown à  Kingston. Il commença des séances de répétitions avec le chanteur jamaà¯cain Joe Higgs. Ce dernier apprenait l’harmonie musicale aux jeunes du ghetto. C’’est d’ailleurs là  bas qu’il fera une rencontre mémorable avec Peter Tosh et Bunny Wailer. C’’est avec ces deux artistes que Bob Marley formera les Wailers (les gémisseurs). Mais avant cette rencontre, l’artiste avait déjà  enregistré des titres tels « Judge Note » « One cup of coffee » et « terroir ». Avec Tosh et Bunny Wailer, ils enregistrent « Simmer down » en 1964 chez sir Coxsonne Dodd du studio ‘One’. Les Wailers ont travaillé dans beaucoup de studio Jamaà¯cains avant de signer chez Island Records de Chris Blackwell en 1972. Le patron de Islands Records fut rapidement convaincu par les nouvelles compositions des Wailers au point de leur offrir mille (1000) livres d’avance sur leur premier album « Catch a Fire » en 1972 et plus tard « Burnin » en 1973, « Natty Dread » 1974. En 1975 le groupe se sépare et adopte un nouveau concept. Celui notamment de travailler certes ensemble parfois, mais chacun gardant son autonomie. Ils s’appelleront désormais, Bob Marley and the Wailers. Ils Sortiront ainsi « Rastaman Vibration » en 1976, « Exodus » 1977, « Babylon By Bus » 1978, « Kaya » 1978, « Survival » 1979, « Uprising » 1980. Le pelé du reggae en Afrique Bob qui a tant chanté l’Afrique et les Africains a toujours nourri l’ambition de faire un pèlerinage sur le continent. Il visita l’Ethiopie en 1978, le Gabon et le Zimbabwe 1980 pour les festivités marquant la célébration de la proclamation de l’indépendance de le dernier cité. Pour l’occasion Bob affréta un bœing 707 pour transporter une sono de trente cinq mille watts (35.000w), douze (12) techniciens. Au total vingt et une tonnes (21) de matériels pour un budget d’un quart de million de dollars américain. Avant cet évènement, l’association luttant contre l’apartheid le sollicita pour un concert en Afrique du sud. Bob accepta et versa les recettes au compte de l’association. Avant sa mort, l’artiste a reçu une médaille à  New York au nom de l’ensemble de la délégation des pays du tiers monde aux Nations Unies. Une récompense pour son combat en faveur des peuples opprimés. En Jamaà¯que il a été distingué de la médaille de l’ordre du mérite, l’une des plus hautes distinctions du pays. Aussi, de nouveaux billets de banque sortiront bientôt avec son effigie là -dessus en Jamaà¯que. Son buste orne plusieurs rues des villes de la Jamaà¯que. Bob a toujours eu cette passion pour l’Afrique. A un journaliste le surnommant le « Pape du reggae », Bob lui répondait qu’il préférait « le Pélé du Reggae », marquant ainsi l’emprunte africaine de son talent. Pélé étant reconnu le roi africain du football à  travers le monde entier. Le MOURASMA, pas en marge de l’évènement à  Bamako Comme chaque année, le mouvement rasta du Mali(MOURASMA), se retrouve ce mardi 11 mai à  l’espace culturel EXODUS (sise au champ hippique) pour un mini festival de commémoration. Au menu : Conférence débat – projection vidéo – concert live avec Koko Dembélé Aziz Wonder, Jahman Eselem Sista mam, Dread Lam falou, Ousmane Maà¯, Hakilima Root etc.