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Bob Marley, 30 ans après, la légende demeure

La date est devenue un symbole pour le mouvement rasta du monde entier. Trente ans après sa disparition, Bob Marley…

La date est devenue un symbole pour le mouvement rasta du monde entier. Trente ans après sa disparition, Bob Marley reste l’une des principales icônes du monde contemporain. Sa musique n’a pas vieilli et passe toujours sur les ondes du monde entier, réussissant le pari de séduire les spécialistes du reggae et du dancehall, et les amateurs de bonne musique. Né le 6 février 1945 à  Saint Ann (Jamaà¯que), Robert de Nesta Marley (de son vrai) est d’une mère jamaà¯caine et d’un père anglais capitaine dans la marine. Ce père, Bob Marley ne l’a jamais connu. Il grandit dans le milieu pauvre du ghetto de Trenchtown à  Kingston en Jamaique, o๠il s’intéresse très tôt à  la musique. En 1961, il enregistre son premier titre qui ne rencontre aucun succès, mais Bob Marley continue à  y croire et à  répéter. «Â Il est un bourreau de travail. Il use les musiciens par ses répétitions incessantes et son caractère perfectionniste», explique l’un de ses fans l’ayant suivi sur les scènes de spectacles dans les années 1970. La légende Rasta Sa voix hors du commun, douce et tranquille s’inspirant du rastafarisme en fait le principal ambassadeur du reggae. Il est connu pour des tubes tels que «Â No woman no cry », «Â I shot the sheriff », etc. En 1964, il fonde avec Peter Tosh et Bunny Wailer, le groupe qui sera connu plus tard sous le nom de « The Wailers ». Le groupe signe un contrat avec une maison de production et commence à  produire des morceaux, mais Bob Marley, qui a besoin d’argent, part travailler aux Etats-Unis o๠il suit des cours de théologie. En 1968, il retourne en Jamaà¯que, plus décidé que jamais et commence à  acquérir une certaine réputation grâce à  son charisme, sa voix tendue et expressive, et ses textes engagés. Le groupe signe avec le label Island et sort ses premiers albums au début des années 70, «Â Catch a Fire » et «Â Burnin’ »Â  en 1973. Rapidement, Bob Marley le principal compositeur du groupe se fait remarquer, et en 1974 il enregistre son premier album solo «Â Natty Dread » et même si la pochette de l’album mentionne toujours  les Wailers, force est de reconnaà®tre que la formation à  énormément changé avec notamment le départ de Tosh et Wailer. Le succès est au rendez-vous, Bob n’enregistrera plus qu’en solo, devenant le porte-parole du reggae qu’il a fait connaà®tre dans le monde entier. Les albums s’enchaà®nent «Â Rastaman Vibration » en 1976, «Â Exodus » en 1977, Kaya en 1978…) et le succès ne se dément pas. Mais en 1978, Bob Marley apprend qu’il est atteint d’un cancer. Il supporte sa maladie pendant trois ans sans trop s’en soucier et continue à  se produire en concerts et à  enregistrer des titres qui composent ses deux derniers albums «Â Survival » (1979) et «Â Uprisin » (1980). Sur ce dernier des titres comme «Â Forever Loving Jah » et «Â Redemption Song » constituent des chants d’adieu de Bob à  son public. C’’est donc en pleine carrière musicale, que Bob Marley a été arraché à  l’affection des siens. Le 11 mai 1981 il s’éteint à  Miami. Depuis la légende entamée de son vivant se perpétue et gagne de nouveaux publics. Au Mali, comme dans le monde entier, nombreux sont ceux regrettent sa mort. Très en avance sur son temps, sa vie a été marquée par son combat contre l’injustice.