Boukary Daou : « Je vous remercie pour la cohésion autour de mon arrestation »

C'’est de la satisfaction qu'exprime le directeur de publication du journal Le Républicain en liberté provisoire depuis mardi 2 avril…

C’’est de la satisfaction qu’exprime le directeur de publication du journal Le Républicain en liberté provisoire depuis mardi 2 avril 2013 . Il a rencontré ses confrères ce mercredi à  la maison de la presse lors de la traditionnelle assemblée générale du comité de crise dans l’affaire de Boukary Daou. Apparemment en forme, le sourire aux lèvres, Boukary Daou a salué ses confrères et donné des accolades de retrouvailles dans la grande famille de la presse. Les journalistes se sont succédé à  ses côtés qui pour prendre une photo avec lui, qui pour le saluer chaleureusement. Tous l’ont félicité pour son courage pendant les moments difficiles qu’il a eu à  vivre. Prenant la parole après les mots de remerciement du doyen Hamèye Cissé, president du comité de crise , Boukary Daou a commencé par remercier les actions communes des journalistes autour de son arrestation. « Je vous remercie pour la cohésion autour de mon arrestation. J’encourage cette action commune pour moi mais aussi pour la presse malienne »,a-t-il déclaré en ajoutant sa famille ne tarit des éloges sur la mobilisation autour de son arrestation. « Quand J’étais en prison je pensais à  vous car tout le monde dans la maison d’arrêt centrale ne parlait que de mon arrestation. J’ai reçu la visite des confrères et amis et proches. Je manque des mots pour vous remercier. Restons soudés et solidaires pour défense notre profession » affirme –t-il. A la suite des remerciements des membres du comité de crise, l’assemblée générale a décidé la suspension des mots d’ordre pour le boycott des institutions jusqu’à  l’acquittement de Boucary Daou dont le procès est prévu pour le 16 avril prochain. Par ailleurs, l’assemblée générale a déploré le non-respect du mot d’ordre du comité de crise concernant le boycott des institutions de la part de certains organes précisément des journaux. Sambi Touré a dénoncé ce manque de solidarité et appelé les journalistes à  continuer la mobilisation jusqu’à  la libération définitive de Boucary Daou. Par ailleurs la situation de certains confères qui se trouvent aux prises avec la justice a été évoquée. A ce niveau l’assemblée a décidé de mener le même combat avec des stratégies différentes pour la défense de ces journalistes qui se trouvent dans ses affaires judiciaires. A signaler que 62 Journalistes ont été victimes de répression (attaques physiques dans la plupart du temps) depuis le coup d’à‰tat du 22 mars 2012.