Bourse du Travail : Affrontements entre pro-putschistes et anti-puschistes

Cela fait maintenant une semaine que le Mali vit dans les troubles depuis le coup d'état du 22 Mars à …

Cela fait maintenant une semaine que le Mali vit dans les troubles depuis le coup d’état du 22 Mars à  travers les différentes marches des mouvances pour ou contre la junte. Et ce 29 Mars, des affrontements entre pro-putschistes soutenues par certains partis politiques et les anti-puschistes regroupés au sein du Front uni pour la sauvegarde de la démocratie (FU ont eu lieu à  la Bourse du Travail. l’incident s’est produit vers 10 heures au moment o๠les jeunes et les femmes étaient réunis devant la bourse du travail en attendant les responsables du meeting. C’est alors qu’une pluie de pierres venant s’est abattue sur les manifestants, provoquant un mouvement de panique général. Les jeunes du FDR ont ensuite riposté contre leurs agresseurs. Durant une heure, des lancets de pierre ont émaillé la Bourse du travail et détourné l’objectif de la marche. Un jeune militant pro-putschiste est ensuite tombé dans les mains des jeunes du FUDR. Bilan de cet affrontement, des blessés légers. Au même moment, d’autres manifestants ont envahi l’aéroport de Bamako Sénou o๠était attendue une délégation de chefs d’états de la CEDEAO en visite au Mali, ce qui poussé à  l’annulation de la réunion. Le FUDR monte au créaneau La veille, les responsables du Front uni pour la sauvegarde de la démocratie, (FU étaient face à  la presse à  la bourse du travail pour annoncer la marche de protestation des partis politiques et de la sociétés civiles regroupés au sein du FUDR en soutien à  la CEDEAO dont la mission a du pourtant être annulée. Selon Kassoum Tapo, porte-parole du FUDR, il s’agit d’exiger à  la junte le retour à  l’ordre constitutionnel. « Aujourd’hui la question est de défendre la démocratie remise en cause par le coup des jeunes militaires » précise Tièman Coulibaly, le président de l’UDD. D’autres responsabilités ont dénoncé l’inutilité d’un coup de force à  un mois des élections. De même qu’Iba Ndiaye, le premier vice président de l’Adema a dénoncé la situation extrêment tendue qui prévaut à  Bamako :  » Il serait regrettable que nous en arrivions à  autre chose ».