Brainstorming autour du Droit International

L'à‰cole de Maintien de la Paix Alioune Blondin Beye de Bamako a abrité ce lundi 23 février 2015, la cérémonie…

L’à‰cole de Maintien de la Paix Alioune Blondin Beye de Bamako a abrité ce lundi 23 février 2015, la cérémonie d’ouverture de la 2è session de formation en Droit international pénal et droit international des droits de l’Homme. Initiée en 2014 par la Fondation Friedrich Naumann pour la Liberté et la Minusma, cette session de formation s’inscrit dans la continuation de la première. Elle vise à  renforcer les connaissances des différents acteurs du secteur judiciaire, militaire, de la police, de l’administration et des organisations des droits de l’homme aux enjeux et nouveaux défis du droit international pénal et du droit international des droits de l’homme. Au cours de cette session de formation, plusieurs thématiques telles que le droit des réfugiés, le droit international humanitaire, le droit international des droits de l’homme, le droit international pénal, la justice transitionnelle, seront abordées. « Autant de sujets en prise directe avec l’actualité nationale et internationale qui nous interpelle au quotidien : arrestation arbitraire, déplacement forcé, exécution sommaire, torture, viols » a déclaré Arnauld Akodjenou, représentant spécial adjoint du Secrétaire général des Nations Unies au Mali. Un espace d’échanges « Partant de l’idée que la garantie de la paix et de la sécurité ainsi que l’épanouissement de l’individu dans un monde pacifique passe nécessairement par la lutte contre l’impunité sous toutes ses formes et le respect inconditionnel des droits de l’Homme, la session de Bamako n’en est que porteur de nombreux espoirs pour la zone sahélo-saharienne » a indiqué pour sa part, Mme Inge Herbert, directrice régionale Afrique de l’Ouest de la Fondation Friedrich Naumann pour la Liberté. Selon la représentante de l’Institut International des Droits de l’Homme, Mme Muriel Sognigbe Sangbana, le succès de la première session s’est confirmé avec le nombre important de candidatures reçues. En deux semaines, 283 candidatures venant du Mali mais aussi de la région ouest africaine et centrale ont été enregistrées. Elle a formulé le vœu que cette session délocalisée apporte une plus-value à  l’engagement des participants en faveur des droits de l’Homme et de la consolidation de l’à‰tat de droit. La cérémonie d’ouverture a enregistré la participation du ministre de la justice Mohamed Diarra, de l’ambassadeur d’Allemagne au Mali, Gà¼nter Overfeld et des personnalités politiques comme Soumaà¯la Cissé. La session de formation prend fin le samedi 28 février prochain.