BRVM : de belles introductions en vue pour 2014

l'institution régionale crée en 1998, a eu du souci avec la crise ivoirienne qui l'a obligée à  se délocaliser un…

l’institution régionale crée en 1998, a eu du souci avec la crise ivoirienne qui l’a obligée à  se délocaliser un temps à  Bamako. Mais la BRVM est de retour dans la perle des lagunes et envisage de belles perspectives pour 2014. Accroà®tre l’introduction en bourse de nouvelles entreprises. Au Mali, le groupe hôtelier Azalai est d’ailleurs l’une des sociétés ciblées. « Les entreprises maliennes gagneraient à  s’intéresser à  la BRVM, non seulement pour hausser leur capital et faire des levées de fonds significatives », explique Mr Bocoum, du bureau de Bamako pour qui il faut mieux faire connaà®tre la BRVM aux sociétés, mais aussi au grand public. C’est tout l’objet d’une journée spéciale sur les activités de la BRVM au Mali le 12 juin 2014. « Nous devons communiquer davantage », confiait de son côté Edoh Kossi Amenounve, le directeur général de la BRVM qui a pris les rênes de l’institution fin 2012. Capitalisation en hausse sur le plan régional Sur le plan régional, la capitalisation boursière du marché des actions de la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM), a dépassé désormais, les 6 000 milliards de F CFA (9 milliards d’euros) en début 2014, une hausse significative de 6,94%, qui lui permet d’envisager ces nouvelles introductions. Dans un communiqué, la BRVM, commune aux 8 pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) précise que cette hausse « traduit la confiance des investisseurs dans les perspectives économiques de l’UEMOA, ainsi que la bonne santé financière des sociétés cotées à  la BRVM ». Ainsi Total Sénégal devrait faire partie des nouvelles introductions à  la BRVM. La filiale sénégalaise du pétrolier français, envisage d’introduire 30% de son capital sur la place financière ouest-africaine, en donnant ainsi une image plus africaine à  Total, désormais installé dans le quotidien des Africains. l’annonce augure de belles perspectives pour l’institution financière qui a connu plusieurs années sans introduction, en raison notamment des crises ivoiriennes et maliennes.