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Burkina : la rue dit NON à Blaise (dernière minute)

La capitale burkinabè vit des heures chaudes. A l'appel de l'opposition, des syndicats et de la société civile, c'est une…

La capitale burkinabè vit des heures chaudes. A l’appel de l’opposition, des syndicats et de la société civile, c’est une horde de ouagalais énervés par l’ambition de Blaise Compaoré de rester au pouvoir, en modifiant l’article 37 de la constitution,qui sont sortis ce jeudi 30 octobre pour se faire entendre. Objectif, empêcher le vote de la loi à  l’Assemblée Nationale. 09h : Direction l’hémicycle donc. La foule prend littéralement d’assaut l’Assemblée nationale o๠était examiné le projet de loi qui a jeté le feu aux poudres. Selon un premier bilan, au moins une personne est morte. Mais le bilan pourrait être bien plus lourd. « La police, qui avait établi un cordon de sécurité autour du bâtiment, a tiré en l’air pour tenter de disperser les manifestants avant de plier sous la pression et a de se retirer. « Ils ont pris d’assaut le bâtiment, ils sont à  l’intérieur et ils cassent tout. La police s’est enfuie », selon un témoin cité par l’agence Reuters. Le site d’information Burkina 24 fait part de l’évolution de la situation en direct sur son compte Twitter, et publie plusieurs photos montrant la violence de l’assaut : . L’Assemblée nationale du Burkina saccagée par les manifestants #burkina #ouaga – http://t.co/wdcxPQ3RBC http://t.co/Ev331FlHNW — Burkina24 (@burkina24) Du coup, le vote du projet de loi n’a pu se faire: « Le gouvernement informe l’ensemble des populations de l’annulation de l’examen du projet de loi portant révision de la Constitution », indiquait un communiqué, qui « appelle les populations au calme et à  la retenue » Non contents de saccager le palais du peuple, les manifestants ont aussi atteint la télévision nationale, qui a cessé d’émettre depuis la matinée. Les locaux de la télévision ont subi des dommages et du matériel a été détruit. Déterminés, c’est ensuite vers la primature que les citoyens en colère se sont dirigés, mais la police les a aspergé de gaz lacrymogènes. 12h 20 : Des milliers de manifestants ont aussi convergé vers les domiciles de François Compaoré-le jeune frère du Président et d’Assimi Koanda, le chef de la majorité présidentielle. D’après des témoins à  Ouagadougou, les échauffourées du jour sont loin d’être terminées, puisque d’ores et déjà  les manifestants se dirigent vers le palais présidentiel.Blaise Compaoré doit-il avoir peur et risque t’il une chute plus rapide que prévue? Mise à  jour, 12h37 12h 49 : Alors que la foule est toujours en colère; Des affrontements ont lieu à  la mi journée entre les manifestants et les forces de l’ordre devant le Palais de Kosyam, que Blaise Compaoré aurait quitté. Au même moment, le frère du président François Compaoré a été arrêté à  l’aéroport de Ouagadougo, confirme RFI. 12h53 : des manifestants devant le palais de Kosyam o๠ont lieu des affrontements affirment entendre des tirs d’armes lourdes et de snipers postés sur le toit de la présidence. 12h58:Le général Kouamé Lougué est présent place de la Nation en tenue militaire. Les manifestants attendent qu’ils s’expriment.(Jeuneafrique.com) 13h15 : Le Général Kouamé Lougué vient de sortir d’un long entretien avec le Mogho Naba, le chef traditionnel du Burkina Faso. ‪#‎lwili‬ @ofmoaga