Deux œuvres de deux écrivains journalistes étaient au C’œur des échanges ce jeudi 18 avril 2013 au café restaurant Bla Bla de Bamako. Il s’agit de « Si la cour du mouton est sale, ce n’est pas au porc de le dire » du Béninois Florent Couao-Zotti et « Bamako Climax » de la Franco-camerounaise Elisabeth Tchoungui. Dans son roman récompensé par le prix Ahmadou-Kourouma 2010, Florent Couao-Zotti entraà®ne ses lecteurs dans les bas-fonds de Cotonou o๠chacun essaie de tirer le diable par la queue et o๠on rencontre des femmes fatales, trafiquants de drogue et des tueurs patentés. Elizabeth Tchoungui offre aux lecteurs dans « Bamako Climax », une vision bien particulière de l’Afrique, chaleureuse et hostile à  la fois, qui va permettre aux différents protagonistes de se dévoiler durant un voyage quasi-initiatique. Son roman porte sur l’histoire de deux hommes qui ont pour point commun, leur amour pour Céleste, une jeune journaliste. Une femme qui va mystérieusement disparaitre en Afrique alors que de violents attentats terroristes frappent des intérêts occidentaux. Les deux hommes vont partir chacun de leur coté pour tenter de retrouver la jeune femme et comprendre la raison de son départ. Métissage, valeurs et culture Lors de cette rencontre, les échanges ont porté sur les points communs à  ces deux romans. On peut relever entre autres le thème du métissage, la femme dans la société, le style utilisé par les auteurs. Elisabeth Tchoungui est également auteure de,  » Je vous souhaite la pluie » (Plon),  » Sept filles en colère », une collaboration avec des amies journalistes aux éditions Les Petits Matins. Après avoir été professeur de français, journaliste, rédacteur en chef au Canard du Golf, puis à  Abito, journaux satiriques béninois, Florent Couao-Zotti est, depuis 2003, un écrivain à  plein temps. Il est aujourd’hui chroniqueur culturel pour plusieurs quotidiens nationaux, scénariste de bandes dessinées, auteur de plusieurs pièces de théâtre, romans, de nouvelles, et écrit aussi pour la télévision.