CAFO : le retour d’Oumou sème la panique

Tout a commencé avec le retour de Mme Oumou Touré au pays il y a seulement 1 mois. En effet,…

Tout a commencé avec le retour de Mme Oumou Touré au pays il y a seulement 1 mois. En effet, après son contrat de 18 mois non renouvelé à  La Cedeao (Conseillère genre auprès de la Cedeao) à  Dakar, revoilà  la présidente de la Cafo qui, cette fois-ci, semble décidée à  tout casser. Aujourd’hui, nul besoin de le rappeler, la Cafo est devenue la propriété privée de son actuelle présidente. Elle fait et défait tout à  sa guise. A présent, l’équipe qui assurait l’intérim a été chassée des lieux. l’atmosphère est délétère. Selon nos informations, la présidente de la Cafo n’a à  présent tenu aucune réunion, pour renouer avec ses camarades. Par contre, elle se serait empressée d’envoyer des correspondances à  tous les partenaires de l’Organisation pour les informer de son retour à  Bamako. Les souvenirs demeurent encore vifs chez les femmes de la Cafo. En effet, à  l’époque o๠elle partait pour ses nouvelles fonctions à  Dakar, la présidente de la Cafo, Mme Oumou Touré, n’a pas daigné informer ses camarades, même les membres du Bureau exécutif de l’Organisation. Selon l’une des femmes influentes de la Cafo, « pendant ces 18 mois, elle n’a tiré aucun avantage de sa nomination, ni pour son pays, ni pour nous les femmes dont elle se dit le porte étendard. Bien au contraire, elle a œuvré à  se mettre les femmes dos à  dos pour mieux les manipuler ». Les femmes de la Cafo se plaignent du fait qu’elle n’a eu aucun respect à  l’endroit de l’équipe qui assurait l’intérim. En effet, Mme Oumou Touré n’a pas daigné attendre la passation de service avant de se lancer dans les activités en qualité de présidente de la Cafo. Aujourd’hui toutes s’accordent à  dire qu’elle a atteint ses limites à  la tête de l’organisation. Et, que son attitude ne vise qu’à  camoufler cet état de fait. Aujourd’hui, plus d’une femme de la Cafo est convaincue que l’histoire a donné raison à  Mme Dembélé Oulematou Sow. Cette dissidente de la Cafo et toute sa base a depuis un certain temps pris une position démarquée de celle de la présidente de la coordination. Jadis considérée comme une fierté nationale, la Cafo ne mérite pas de sombrer. Elle doit continuer à  être le porte étendard du combat pour la promotion et l’épanouissement de la femme. Et pour cela faut-il impérativement enterrer toute hache de guerre.