Caisse mutualiste de l’Education et de la Culture (CAMEC) : Promouvoir l’épanouissement humain

Créée en 2000, l'Union des caisses mutualistes de l'éducation et de la culture (CAMEC) est un réseau spécifique à  travers…

Créée en 2000, l’Union des caisses mutualistes de l’éducation et de la culture (CAMEC) est un réseau spécifique à  travers sa clientèle et sa répartition géographique. De part sa constance et sa détermination à  redorer la microfinance au Mali, la structure a fini par se forger une image de crédibilité qui lui a valu respect et admiration. Avec 90% de sociétaires constitués de salariés (fonctionnaires parapublic et privés) et un sociétariat de plus de 16 000 membres, la CAMEC est incontestablement l’une des plus grandes institutions de micro finance au Mali. Dans le paysage de la microfinance malienne, elle peut se targuer d’avoir la plus vaste couverture. Interrogé par nos soins, le directeur général de la CAMEC, Hamidou Coulibaly, a laissé entendre qu’à  la date du 30 septembre 2009, l’entreprise s’était taillée un bilan de 1 792 325 652 F CFA. Ceci témoigne à  plus d’un titre de la bonne santé d’une structure qui est merveilleusement arrivée à  s’imposer dans la sphère de la micro finance au Mali. Lancé sous la forme d’un réseau de caisses d’épargne et de crédits pour servir des services financiers de proximité, la CAMEC se distingue à  travers ses facilités dans l’octroi du crédit. Ici les produits de l’épargne sont aussi divers que variés : dépôts à  vue, dépôts à  terme, l’épargne caution, les dépôts de garantie… Une précieuse contribution dans la lutte contre la pauvreté La grande renommée de la CAMEC se mesure à  l’aune de ses nombreuses initiatives en faveur des couches défavorisées. La structure joue une partition précieuse dans la politique nationale de l’emploi. Selon son directeur général, la CAMEC n’a aucune prétention de pouvoir mettre terme à  la pauvreté. Cependant, dit-il, « nous jouons notre partition dans le lutte contre la pauvreté. Notre rôle consiste à  appuyer l’Etat ». Elle étend ses services sur l’ensemble des couches socio-professionnelles du pays, dont notamment les travailleurs de l’éducation et de la culture, les Associations ou groupements exerçant des activités génératrices de revenus… La femme : une cible privilégiée de la CAMEC La femme malienne a toujours bénéficié d’une grande attention de la CAMEC. En effet, l’institution ne cesse de diversifier ses actions à  l’endroit de cette couche qui constitue l’écrasante majorité de la population. La dernière initiative en date est sans doute, l’octroi d’un microcrédit de 60 000 F CFA à  une cinquantaine de jeunes couturières, formées le Centre Sainte Marguerite sise à  Badalabougou. Pour cette opération, l’entreprise a débloqué un capital de plus de 3 000 000 de F CFA. Ainsi, la Direction générale de la CAMEC s’est engagée à  ouvrir un compte pour chacune de ces jeunes dames. Naturellement les jeunes dames s’engagent à  rembourser ce prêt en une année, en raison d’un peu plus de 5 000 Fcfa par mois, ou encore moins de 200 Fcfa par jour. Interrogée par nos soins, une des bénéficiaires de l’initiative a exprimé sa satisfaction face à  cette aide. « En terme de facilité d’accès au crédit, la CAMEC est un vrai exemple. Nous ne saurions avoir mieux ». A en croire le DG Coulibaly, le secret de la CAMEC n’est autre que d’avoir choisi de rester dans le style classique de la vraie micro finance. « C’’est sur la base des cautions solidaires des groupes, que nous nous engageons à  accorder beaucoup de facilités à  nos clients… ».