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Can 2010: Le Cameroun se relance dans la course!

Le Cameroun, mené très tôt au score par la Zambie et longtemps mort-vivant, s'est relancé dans la course à  la…

Le Cameroun, mené très tôt au score par la Zambie et longtemps mort-vivant, s’est relancé dans la course à  la qualification en l’emportant (3-2), grâce notamment au premier but dans la CAN-2010 d’Eto’o, et prend la deuxième place du groupe D ce dimanche à  Lubango. Comme un symbole de ces Lions longtemps sans cran, le Cameroun a retrouvé la vie de manière involontaire: à  la 68e minute, Geremi Njitap veut sauver la touche et se jette pour centrer le ballon, un centre-tir anodin que le gardien zambien, Mweene, laisse filer, pour l’égalisation (1-1). Il fallait qu’Eto’o entre enfin en action pour justifier son rang de Lion dominant: le capitaine récupérait un centre de Tchoyi et enchaà®nait contrôle de la poitrine et frappe croisée (72e, 2-1). Il n’avait jusqu’alors même pas attrapé le cadre, entre une frappe du gauche écrasée (19e) et un coup franc enroulé au-dessus de la barre (42e). Coup franc qui avait d’ailleurs occasionné une explication de gravure entre l’avant-centre et l’expériementé Geremi Njitap. L’égalisation zambienne sur penalty par Christopher Katongo (82e, 2-2) renvoyait les Lions à  une mort clinique… tout juste évitée par Idrissou, entré en jeu après la pause et dont la tête sur un centre du très bon Geremi Njitap trompait Mweene, statique (86e, 3-2). Du but zambien marqué à  la 8e minute à  l’égalisation heureuse, une heure plus tard des Camerounais, ceux-ci ont paru anémiés. « On est tombé dans l’euphorie, on a attaqué à  cinq ou six parce qu’on menait 1-0! », avait critiqué le sélectionneur de la Zambie Hervé Renard après le nul contre la Tunisie (1-1); cette fois, il n’a pas eu à  déplorer de déconcentration ou de perdition tactique. Au contraire: les Zambiens ont géré leur avantage, non sans jouer crânement leur jeu délié reposant sur une technique collective – comme en témoigne la double parade miraculeuse de Kameni, sur un coup franc puissant de Kalaba puis la reprise de C. Katongo. Mais si un Lion blessé est dangereux, quand il est à  l’article de la mort, il peut s’avérer impitoyable!