Le président de l’UEFA, Michel Platini s’était prononcé dimanche dernier en faveur d’un report de la CAN 2015 en raison d’Ebola. «Le Maroc a raison de demander le report. Il ne faudrait pas risquer les vies humaines parce qu’il faut absolument faire disputer un tournoi de football. l’OMS parle quand même de près de 4500 morts déjà  enregistrés. Je comprends la CAF qui a des engagements vis-à -vis de ses partenaires et qui est aussi tenu par un calendrier international très chargé mais, quand le risque est grand, on n’y peut rien», a déclaré en substance Michel Platini. La Confédération africaine de football n’a pas attendu pour répondre au président de l’UEFA, en dénonçant son « ingérence ». « (…) Il faudrait se garder de ce qui apparaà®t en tout point de vue comme une ingérence, par un président de confédération, dans des affaires qui concernent d’abord et avant tout l’Afrique et la CAF. Au nom du principe de non-ingérence qu’elle s’astreint à  respecter, la Confédération africaine de football s’est gardée jusqu’ici de se prononcer sur quelque acte de gestion du football européen ou de tout autre continent. La CAF tient par la présente à  réaffirmer qu’elle attache du prix au respect de sa souveraineté et n’entend pas laisser qui que ce soit interférer dans la gestion de ses affaires » peut-on lire dans le communiqué publié sur le site internet de la CAF. Platini demande des «excuses» à  la CAF Michel Platini a réagi en indiquant qu’il ne s’était « en aucun point immiscé dans les affaires de la CAF » et en aucun point avait appelé « au report de la prochaine Coupe d’Afrique des nations… Il est clair que votre communiqué est basé sur de fausses informations qui vous ont été rapportées. Je considère votre communiqué injuste, injustifié et même insultant. » Et d’ajouter : « J’attends désormais un retrait immédiat du communiqué, et des excuses officielles de l’auteur. Dans le cas contraire, J’agirais en conséquence » Le comité exécutif de la CAF se planchera sur le report ou non de la CAN le 2 novembre prochain à  Alger. Puis des discussions auront lieu à  Rabat le 3 novembre avec les autorités marocaines.