C’est ce samedi que commence la 30ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations de Football. 16 pays sont représentés pour cette phase finale dont le Mali. Les Aigles connaissent depuis le 3 décembre dernier les noms de leurs adversaires au premier tour de la compétition, jour du tirage au sort de la coupe d’Afrique des nations 2015 à Malabo par la CAF (Confédération africaine de Football) et se préparent tant bien que mal à les affronter. Le tout premier match, le samedi 17 janvier, opposera la sélection du pays organisateur aux diables rouges du Congo. Cette affiche très attendue marquera certainement le point de départ d’un mois de challenge entres seize équipes qui tiendront en haleine les fervents supporteurs. Les attentes sont les mêmes dans les C’urs des entraà®neurs qui souhaitent que leurs équipes les mènent le plus loin possible dans le tournoi. Mais, comme il n’y aurait qu’un vainqueur à la fin du parcours, les espoirs risquent d’être rapidement remplacés par la réalité. Une chose est sûre, tout le monde attend du beau jeu, du spectacle, de la joie, histoire d’oublier un peu l’actualité plutôt terne de ces derniers temps. « La CAN de cette année sera différente des autres, quand on sait les conditions dans lesquelles cette compétition a été organisée. On entend déjà parlé de problèmes logistiques qui créent des frustrations au niveau des équipes. Ce ne sera pas évident de gérer le manque de terrains d’entraà®nement, etC’ » a déclaré un confrère journaliste. Il est vrai que le pays organisateur a sauvé le tournoi en accueillant cette CAN initialement prévue au Maroc. Côté jeu, on estime que les équipes ne partent pas du tout avec des armes égales. Pour ce restaurateur, « il faut arrêter de mettre des montants faramineux à la disposition des petites équipes dont les joueurs ne manquent pas de courage et d’ambition ». Les compétitions précédentes sont une preuve notamment en ce qui concerne l’équipe nationale de la Côte d’Ivoire, se plaint son voisin. Premier match du Mali, le mardi 20 janvier A Bamako, ce n’est pas encore l’effervescence autour de ce tournoi, malgré la présence des Aigles. Mais on peut parier que dès le mardi prochain et la première apparition de l’équipe nationale, la tension va monter. Pour quelques supporters que nous avons interrogés, il faut que les Aigles aillent au delà de leur limite que semble être la troisième place. Paul, gestionnaire pense que « dans le passé, nos joueurs allaient en compétition pour non seulement se faire plaisir, mais surtout faire honneur à la nation malienne » mais que « les sélections de ces cinq dernières années ne pensent qu’à se remplir les poches avec des primes de matches pas toujours méritées». Clarisse Dagnon, vigile, fan de football, a quant à elle, décidé de boycotter la CAN. « C’est créer le risque d’avoir une crise cardiaque que de supporter les équipes africaines ». Les Aigles sont donc interpellés, eux vers qui se tournent les yeux et les pensées de leurs compatriotes. Qui espèrent tous que la fête sera belle.
