SportFootball, Sport




CAN U-17 : Le Burkina Faso sur le toit de l’Afrique

Pour la première fois, le Burkina Faso inscrit son nom au palmarès de cette compétition, après deux finales perdues. La…

Pour la première fois, le Burkina Faso inscrit son nom au palmarès de cette compétition, après deux finales perdues. La tour de contrôle rwandaise, Faustin Usengimana l’avait prédit : « Cette finale ne sera pas comme le match d’ouverture. » Tout vrai. Elle ne l’a pas été. Le Rwanda a perdu 1-2. Le Burkina Faso lui a rendu la monnaie de sa pièce du match d’ouverture, oà¹, il avait perdu sur ce même score. Dans cette rencontre peu spectaculaire, tout s’est joué en seconde période. Et C’’est lui Faustin Usengimana, le premier à  offrir au Burkina la verge pour supplicier les Guêpes rwandaises. A la 56e minute, il manque un contrôle et l’attaquant des Etalons, Sana Zaniou se saisit de la balle pour clouer le portier rwandais. Stupéfaction des 25 000 spectateurs du Amahoro Stadium. Mais lorsqu’à  64e minute d’une sublime reprise de volée croisée, Mwesigye rétablit la parité, les Rwandais reprennent espoir. Le sacre final est possible. Réduits à  dix depuis l’expulsion à  la 59e minute du défenseur Kanazoé, les Burkinabè sont à  la peine d’autant plus que Bertrand Traoré et Fayçal Ouédraogo, leurs maà®tres à  jouer, sont complètement muselés. Enivrante euphorie et erreur fatale rwandaises. Cette égalisation n’était qu’un éclairci dans le ciel déjà  bien alourdit de Kigali. Et à  la 71e minute, boum ! Déclenchée par le pied gauche de Kaboré, la frappe terrible des 25 mètres, pleine lucarne, provoque la foudre qui s’abattit sur les Amavoubi et leurs 25.000 spectateurs du Amahoro National Stadium de Kigali. 2- 1 ! Amahoro est atterré, plongé dans un silence assourdissant. Malgré une domination outrageuse en fin de partie et quatre minutes de temps additionnels, les Rwandais ne se relèveront plus jamais de cette frappe nucléaire. Les Burkinabè tiennent leur chose et ne lâchent rien jusqu’au coup de sifflet final. Sans être la meilleure génération de cadets, la bande à  Rui Viera a réussi là  o๠leurs aà®nés ont échoué en 1999 et 2001. Ce soir le Burkina a franchi un pallier supplémentaire. Juste récompense des efforts de formation d’un pays, mais signe annonciateur d’une nation de foot en construction.