Cancer : Un problème de santé publique

l'Association internationale de lutte contre cette pathologie multiplie ses activités à  travers le monde, notamment dans les pays en voie…

l’Association internationale de lutte contre cette pathologie multiplie ses activités à  travers le monde, notamment dans les pays en voie de développement. Au Mali, le constat est que le cancer n’est pas pris en charge dans les délais normaux, car bien souvent le dépistage se fait trop tard quand le pronostic vital est engagé. Ce qui, selon les spécialistes, rend très complexe et difficile la prise en charge. C’’est dans ce contexte que des experts ont été envoyés au Mali pour partager leurs expériences dans la lutte contre la maladie. l’atelier qui se tient au Centre hospitalier Gabriel Touré regroupe les médecins maliens venus partout à  travers le pays. Qu’est-ce que C’’est qu’un cancer ? Quels peuvent être les dégâts qu’occasionne le cancer ? Voilà  autant de questions auxquelles cet atelier a tenté de répondre. Il s’est ainsi penché notamment sur la gestion de la douleur occasionnée par le cancer et les soins palliatifs. Il s’est agit de démontrer les différentes facettes du cancer, afin que chaque participant, chaque malien se fasse une idée plus juste de la maladie. l’objectif de l’atelier est non seulement de former les médecins pour une prise en charge correcte de la pathologie, mais de pousser les autorités mondiales à  en faire un problème de santé publique. « Si la pathologie est prise en charge à  temps, le traitement peut s’avérer efficace et moins coûteux », a indiqué le Pr. Abdoulaye Diallo, point focal de la lutte contre le cancer au Mali. Les recommandations qui seront formulées aujourd’hui à  l’issue de la rencontre viseront à  inciter les hautes autorités à  considérer le cancer comme un véritable problème de santé publique. « Il faut que le Gouvernement malien s’implique davantage dans la prise en charge du cancer ». Pour une meilleure prise en charge du cancer des petits enfants, la seule solution s’avère être la prévention à  travers le diagnostic rapide, indique le DG du Chu Gabriel Touré, Abdoulaye Néné Traoré.