Célébrer la Journée de l’industrialisation de l’Afrique à Bamako

C'’était le 24 novembre dernier en compagnie de Mme Thiam Hawoye Cissé, Présidente de la Commission d'organisation de la journée…

C’’était le 24 novembre dernier en compagnie de Mme Thiam Hawoye Cissé, Présidente de la Commission d’organisation de la journée et Sékou Kéà¯ta, directeur national de l’Industrie. Pour le Président de l’OPI, Cyril Achcar, l’industrie est une façon d’enrichir son pays, de donner de l’emploi aux jeunes….. « l’industrie, C’’est l’avenir », a-t-il affirmé. La Présidente de la Commission d’Organisation de cette journée, Mme Thiam Hawoye Cissé, a détaillé le programme de ses deux jours de travaux. Chaque année, a souligné Mme Thiam Hawoye Cissé, l’OPI organise la journée avec le ministère du commerce et de l’industrie, sur une initiative de l’ONUDI. Selon elle, la journée revêt un cachet particulier dû au parrainage du Président de la République, Ibrahim Boubacar Kéà¯ta. Deux panels, a-t-elle déclaré, seront animés par des experts sur des thèmes importants comme « Des Pme pour l’éradication de la Pauvreté et la Création d’Emplois pour les femmes et les jeunes » et « l’apprentissage par l’alternance dans les entreprises industrielles ». « Nous attendons 50 exposants », a affirmé la Présidente de la Commission d’organisation. Selon elle, un rapport de l’atelier de validation des études du Libre blanc sera remis au Président de la République, IBK. A en croire le Président de l’OPI, ce livre blanc est le fruit des réflexions de tous les bureaux de l’OPI depuis 1975. Pour le directeur national de l’Industrie, Sékou Kéà¯ta, la journée de l’industrialisation de l’Afrique a été instituée en 1989 par l’Assemblée Générale des Nations Unies. Cette journée célébrée chaque 20 novembre, a-t-il dit, vise à  sensibiliser les grands industriels, les grands financiers et économistes du monde mais aussi les décideurs africains à  accompagner l’industrialisation de l’Afrique. « Un pays ne peut pas se développer sans industrie », a-t-il affirmé. La volonté du ministère en charge du commerce et de l’industrie, a expliqué Sékou Kéà¯ta, est de mettre en avant les industriels. « Nous avons une politique nationale de développement industriel depuis 2010 », a-t-il fait savoir. Cette politique est dotée d’un nouveau plan d’action 2015-2017 dont le coût est élevé avec une enveloppe estimé à  1102 milliards de FCFA.