CERM : remédier à la crise par les idées maliennes

Le CERM est une structure de réflexion, un "Think Tank", visant à  contribuer à  la réhabilitation des activités intellectuelles, à …

Le CERM est une structure de réflexion, un « Think Tank », visant à  contribuer à  la réhabilitation des activités intellectuelles, à  la réflexion sur des sujets majeurs pour le Mali mais aussi pour le continent voire au delà  . Le centre a pour vocation de proposer des solutions aux difficultés sécuritaires, économique sociales, sociétales et culturelle du Mali et de la région aux décideurs politiques de la société civile et du secteur privé. Crée le mois d’avril le centre est composé des hommes politique et la société civile et les chercheurs, notamment Ousmane Sy ancien ministre, Moussa Mara ancien premier ministre, Assetou Samaké, Naffet Keita tous universitaire pour ne citer que ceux-ci . Au total ils sont sept membres qui composent le bureau du centre d’étude et d’après Ousmane Sy une trentaine de personnes viennent d’adhérer au Centre dont certains viennent des régions à  l’intérieur du Mali. Les activités du centre tournent autour d’idées fortes. Il s’agit d’engager la structure à  des activités intellectuelles majeures autour de deux idées phares : réflexion profonde sur des défis majeurs pour le Mali à  concurrence d’un sujet traité par trimestre. Deuxièmement, le centre sera actif sur le plan médiatique pour se faire connaitre et s’inscrire dans l’agenda intellectuel national et international. Sur le plan politique et institutionnel le centre s’attèlera à  expliquer l’accord de paix, pour sa mise en application. Pour le suivi de l’accord, le centre procédera à  l’appropriation et la vulgarisation de l’accord par les collectivités au niveau des populations. Il en est de même pour la réconciliation. Il sera également nécessaire de clarifier le processus de l’élection du président de l’assemblée régionale, des organes délibérations des cercles et des communes au suffrage universel. Selon Ousmane Sy, le grand danger est que les autres pensent notre crise à  notre place. Et pourtant les compétences ne manquent pas, soutient l’ancien ministre. « Le débat politique est trop faible dans notre pays comparativement à  des pays comme le Sénégal. Notre ambition est de combler ce vide ». A ses cotés, Assetou Samaké conseiller technique et professeur d’université rappelle que toutes les grandes nations ont été construites dans la douleur. Autrement dit, tout grand pays a connu des difficultés avant d’atteindre le stade du développement. Soulignons à  cet effet, le critère d’adhésion se fait par cooptation,les membres sont identifiés dans leurs domaines respectifs comme des experts et introduits par d’autres membres.