C’est bien le Colonel Youssouf Traoré

C'est une source judiciaie anonyme qui a confirmé l'information à  l'agence de presse Afp. Le corps exhumé d'un puits en…

C’est une source judiciaie anonyme qui a confirmé l’information à  l’agence de presse Afp. Le corps exhumé d’un puits en mars 2014 à  Kati, près de Bamako, a été « formellement identifié » par des tests ADN comme étant celui d’un officier malien disparu en 2013 après une mutinerie au Mali. Cette identification sonne la fin d’un suspense qui n’en était plus un mais surtout de l’attente insoutenable pour la famille du militaire qui voulait malgré tout encore garder un peu d’espoir. Un proche du Capitaine Sanogo,ex chef de la junte « Le corps de l’officier retrouvé a été formellement identifié comme étant celui du colonel Youssouf Traoré », porté disparu depuis fin septembre 2013 et une mutinerie contre le général Amadou Sanogo, a précisé cette source. l’identification a été faite après des tests ADN effectués aux Etats-Unis par des experts américains, apprend-on également. Les dates de ces examens n’ont pas été communiquées. Le corps avait été exhumé d’un puits à  Kati le 2 mars dans le cadre de l’enquête sur la disparition de soldats opposés au coup d’Etat militaire qui, le 22 mars 2012, a renversé le régime du président malien Amadou Toumani Touré. Le colonel Traoré était un membre influent de la junte, mais ses relations avec Sanogo s’étaient ensuite détériorées. Il avait disparu fin septembre 2013, tout juste après une mutinerie de militaires contre le général Sanogo accusé par les mutins « de s’être rempli tout seul les poches ». Sanogo,entre-temps fait général par les autorités maliennes, est arrêté fin 2013, puis inculpé pour « meurtre et complicité de meurtre » dans l’affaire d’un charnier découvert cette année et contenant les corps de 21 militaires, très probablement ceux de soldats surnommés « Bérets rouges » opposés au putsch de mars 2012. Depuis début décembre 2013, plusieurs corps soupçonnés être ceux de militaires disparus ont été retrouvés dans différents charniers dans des zones proches de Kati, qui fut le quartier général de Sanogo et de ses hommes.