La conférence qui a réuni plusieurs intervenants a été organisée en prélude à  la conférence des parties (COP21) et s’inscrivait dans le cadre de la quinzaine de l’environnement. Animé par les experts notamment, le chargé d’affaire de l’ambassade de France, Andrzej Bielecki, le porte-parole du groupe Afrique, Seyni Nafo, Birama Diarra de l’agence nationale de la météorologie et Dr Ibrahim Togola du Reso-climat, le débat a porté sur l’importance de la lutte contre le changement climatique, les outils de lutte, les engagement nationaux, les efforts consentis par l’Union Européenne et ses partenaires, le respect des promesses et la conférence des parties sur les changements climatiques qui se déroulera à  Paris en 2015. Avant l’ouverture du débat, une prestation du groupe Nyogolon avait porté sur la coupe abusive du bois, la problématique de l’eau et les conflits autour des terres. Réduction des émissions de 20% d’ici 2020 Concernant le changement climatique, l’Ambassadeur de la France au Mali, dira que notre pays est menacé par ses conséquences. Les gaz à  effet de serre émis par les activités humaines réchauffent la terre et entrainent des changements climatiques à  l’échelle mondiale. Les répercussions de ces changements sur le plan économique, environnemental et humain se font de plus en plus importantes et elles ne feront que s’intensifier au cours des prochaines années. L’Union Européenne est depuis longtemps à  l’avant garde des efforts internationaux de lutte contre le changement climatique et elle est en bonne voie d’atteindre son objectif de réduction des émissions de 20% d’ici 2020. Selon le Chargé d’affaire de l’ambassade, Andrzje Bielecki, l’UE propose un objectif domestique de réduction des gaz à  effet de serre d’au moins de 40 % par rapport à  1990. Elle vise en outre une augmentation de la part des énergies renouvelables à  moins d’au moins 27% et un accroissement de l’efficacité énergétique d’au moins de 27%. Pour lutter efficacement contre ce fléau, beaucoup d’effort ont été consentis et beaucoup reste à  faire sinon l’Afrique perdra 5 % de son PIB d’ici 2050, a prévenu Seyni Nafo, porte-parole du groupe Afrique. Fonds Vert Climat l’autre point évoqué lors de cette conférence débat, était la conférence des Parties (COP21) sur le changement climatique qui se tiendra à  Paris et qui va marquer une étape décisive dans la négociation du futur accord pour la période post2020. Il s’agira d’aboutir à  un texte ambitieux permettant de maintenir la hausse des températures à  moins de 29°C. La COP21 validera également la mise en place de mécanismes essentiels au financement des actions de lutte contre le changement climatique dans les pays en développement comme le Fonds Vert pour le climat.