Cinéma malien : Plus de 3000 films aux archives du CNCM

En début de semaine, le CNCM au cours de leur session, ont adopté un budget alloué par l'Etat pour les…

En début de semaine, le CNCM au cours de leur session, ont adopté un budget alloué par l’Etat pour les activités de l’année en cours. Le montant de 709.591.856 FCFA, servira à  couvrir toutes les charges et réalisations de films, contre 700 millions en 2009. Conserver les archives Le ministre de la culture Mohamed El Moctar rappelle que le centre national de cinéma est gardienne des précieuses archives de la mémoire audio-visuelle du Mali et détient plus de 3000 films. « Un trésor inestimable d’images sur le parcours de la république et une source Abondante de documents rares. » Il précise que ces images sont uniques, disponibles pour s’informer, apprendre et comprendre les réalités et les péripéties de la vie culturelle, politique, économique et sociale du Mali de 1960 à  nos jours. « Nous avons le devoir de partager cette riche réserve documentaire avec nos citoyens ». Comme le signale le directeur du CNCM, le cinéma malien mérite d’être soutenu et encouragé. Les 3000 films du centre retracent le parcours du Mali de long en large, des années 1960 à  aujourd’hui. Une rétrospective de tous ces films est prévu dans le cadre de la célébration du cinquantenaire du Mali. Elle se fera à  une date approchante du 22 septembre, jour o๠le pays célébrera ses 50 années de souveraineté. Au départ, le CNCM s’appelait centre national de production cinématographique CNPC. Le CNPC a donc été créé le 29 novembre 1979 à  Bamako. Ce n’est qu’en juillet 1998 qu’il sera baptisé CNCM. Le centre conçoit et réalise toute production cinématographique à  caractère publicitaire, documentaire et artistique. Par ailleurs, le CNCM a pour la première fois, réalisé deux films en 2009. Il s’agit notamment de ‘toile d’araignée’ de l’écrivain malien Ibrahima Ly et ‘Samagnana Bassi’. Aussi, le Mali sera présent au prochain festival panafricain de cinéma et de télévision de Ouagadougou avec deux longs métrages : ‘Da Monzon’ et ‘toile d’araignée’. Rénovation du centre A travers la rénovation continuelle du centre, le Directeur Moussa Ouane indique vouloir redonner au cinéma malien, la place qu’il mérite. Pour cela, il estime donc important de mettre à  la disposition des acteurs, des locaux et matériels adéquats pour la bonne marche des choses. Le centre rénové il y a moins de trois ans, dispose d’un studio école dénommée ‘Bourgou’. A cela s’ajoute une salle polyvalente, une salle de post-production et une dizaine de bureaux. Des séances de formations sont organisées à  tout moment, afin de former les jeunes cinéastes et metteurs en scène, aux meilleures techniques de production, réalisation, son, lumière, décoration, maquillage, etc.