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Cinéma : Soussaba Cissé sur les traces de son père…

Mardi 24 Mars 2015 a eu lieu l'avant première officielle d'un film “Ngunu Ngunu Kan“ réalisé par Soussaba Cissé, la…

Mardi 24 Mars 2015 a eu lieu l’avant première officielle d’un film “Ngunu Ngunu Kan“ réalisé par Soussaba Cissé, la fille du célèbre réalisateur Souleymane Cissé. Très vite, et dès l’enfance, Soussaba s’attache au cinéma et accompagne son père sur les lieux de tournage et dans plusieurs festivals pour s’imprégner du monde du cinéma. Après le bac, elle poursuit des études à  Paris au Conservatoire libre de cinéma de Paris (CLCF) une formation de trois ans qui lui a permis de réaliser ses trois premiers court métrages : « M’bamusso et N’tinasu » réalisés sur fonds propres. Le troisième « Sinbédon » sera fait dans le cadre d’un film de fin d’études. Après ses études, Soussaba se forme, fait des stages en France et aux Etats-Unis. « Ngunu Ngunu Kan » qui signifie «rumeurs de guerre» est son premier long métrage. Il retrace le calvaire que les habitants du nord ont vécu après l’occupation en 2012 par les djihadistes. Surtout l’action du film se situe également à  Bamako, o๠le héros est recueilli dans une famille. Là , il entend toutes sortes de propos dans la bouche des Bamakois sur le nord, ce qui finit par le révolter… Passionnée Faire ce film n’a pas été facile. Soussaba a tapé aux portes, cherché des moyens financiers, affronté l’aura de son père, et le milieu du cinéma malien pour mener le projet à  bout. Des artistes comme la diva Haira Arby ou le reggaeman Koko Dembélé l’ont soutenu, des artistes qu’elle n’a pas manqué de remercier lors de l’avant première officie. Une projection à  laquelle a assisté le ministre malien de réconciliation Zahabi Ould Sidi Mohamed. Après Soussaba compte bien mener son chemin dans le cinéma, s’imposer et parler en tant que jeune et femme. Redonner au cinéma une place importante dans la promotion des valeurs culturelles du Mali, C’’est un peu l’idéal de celle qui a voulu avec ce premier long métrage dénoncer les pires réalités du pays , une manière ne pas oublier ce qui s’est passé en 2012 au nord du Mali. Soussaba espère que le film fera son bout de chemin et d’ailleurs, il sera projeté ce 25 Mars après le journal de l’ORTM à  la télévision nationale.