Circulation routière à Tombouctou, c’est la gadou !

La preuve. Abaradjou est l'un des plus grands quartiers ou l'urbanisation croà®t à  grande vitesse. Devant plusieurs maisons de famille,…

La preuve. Abaradjou est l’un des plus grands quartiers ou l’urbanisation croà®t à  grande vitesse. Devant plusieurs maisons de famille, la rue est utilisée comme lieu de pâturage. Les boeufs occupent l’espace d’un bout à  l’autre de sorte que les piétons ont du mal à  se frayer un passage. Le plus souvent par peur des coups de cornes ; certains passants changent leur chemin. Quand aux véhicules, ils ont tous les problèmes pour passer entre ces animaux. Pendant ce temps, les bouses salissent et rendent l’endroit fétide. Nous avons l’impression de nous trouver en campagne o๠l’occupation du domaine publique est ignorée par la population. «Â Certaines personnes en coupant leurs arbres, laissent les branches au milieu de la rue ce qui ne rend pas la circulation facile pour les engins et provoquent des accidents », indique un habitant. Les 5 km de routes bitumées sont enfouis dans le sable sauf au niveau de 3 ronds points : La place de l’indépendance, la mosquée Sankoré et l’école Bahadou que le goudron est visible. Les accidents  qui échappent à  la police. La rue 130 située à  55 m au sud du stade municipal de la commune urbaine, est l’une des rues les plus risquées. Pour preuve, lundi 10 Octobre à  9h 14, un véhicule de marque Toyota de couleur noire a failli écraser un motocycliste, n’eut été la vigilance du chauffeur du véhicule. Le mardi à  15h 12, deux motos Jakarta se sont cognées sans faire de blessés grave car l’endroit est sablonneux. Le mercredi à  9h 18, une Toyota et deux autres motocyclistes allaient faire une collision. Le schéma directeur d’urbanisme les rues prévoit au moins 15m minimum de largeur pour la fluidité de la circulation. Mais au niveau de la rue 130 ; deux bosquets faisant face au bout de la rue diminuent le champ de vision des conducteurs. Ici, seul un miracle empêche l’accident.