Clôture des 3è journées de l’information et de la communication

Comme l'a souligné le président du comité scientifique, Mamadou KABA, ex président du Conseil Supérieur de la communication, le professionnalisme…

Comme l’a souligné le président du comité scientifique, Mamadou KABA, ex président du Conseil Supérieur de la communication, le professionnalisme dans les médias, C’’est l’objectif principal visé par les travaux de ces 3è journées de la communication et de l’information, tenues du 21 au 24 décembre 2009 à  Bamako et qui se sont clôturées hier, en présence de la ministre de la communication et des Nouvelles Technologies, Mme Mariam Flantié Diallo. L’aide à  la presse Parmi les thèmes discutés, l’aide à  la presse aujourd’hui estimée à  200 millions par an et jugée insuffisante, le statut précaire des journalistes, l’obtention de la carte de presse, les procédures d’autorisation de créations d’organes de presse, sans oublier le rôle stratégique de la publicité dans les médias. Tous ces thèmes ont été discutés par les professionnels de la presse, présents aux assises des 3è journées de l’information et de la communication du Mali. Les 2 premières éditions avaient eu lieu en 1991 et en 1996; Désormais, les recommandatons stipulent que ces journées devront se tenir tous les cinq ans. Parmi les résolutions fortes, on peut citer l’indexation de l’aide plublique de la presse au Budget National et son augmentation souhaitée. La régulation des autorisations de créations d’organes de presse, la supression des peines privatives de liberté dans les textes relatifs à  la presse et aux délits de presse. En audiovisuel, l’ouverture des licences aux télévisions privées à  créer. Sans oublier le statut précaire des journalistes, revoir les conditions d’obtention de la carte de presse, car ne peut se proclamer Journaliste qui veut ! Pour appliquer toutes ces belles résolutions, il a donc été question de créer de nouveaux organes de régulation de la presse, de l’audiovisuel et de la publicité, mais aussi d’initier une journée de réflexion sur l’autorégulation du secteur, entre les diverses journées qui devront à  présent se tenir tous les cinq ans. Pour beaucoup, ces recommandations, si pertinentes soient-elles, restent des résolutions qu’il faut appliquer :  » Le défi est là , il n’est pas compliqué de respecter la déontologie du journalisme et la rigueur dans le travail, d’ailleurs, aucun journaliste n’ignore ces principes, mais c’est le contexte socio-économique qui joue sur les journalistes, juge Chahana Takiou, notre confrère du journal le 22 septembre. Pour Assane Koné du journal Le Républicain,  » il est à  craindre que toutes ces belles résolutions ne soient pas véritablement appliquées à  la lettre. Makan Koné, le Président de la maison de la presse, reste lui optimiste, quant à  l’issue de ces 3è journées, et qui ont permis de poser un débat, en amont et au coeur de l’évènement, qui se déroulait au CRES( le Centre Régional d’énergie Solaire)sur la colline de Badalabougou; La presse joue un rôle clé dans la consolidation de la démocratie malienne depuis 1991, et ces journées de la communication et de l’information, permettent à  chaque acteur du secteur médiatique, de faire une autocritique pour mieux avancer dans la voix du professionnalisme et déontologique.