Clôture du Forum de Bamako : les recommandations

Les rideaux sont tombés sur la 10ème édition du Forum de Bamako dont le thème a porté sur : «…

Les rideaux sont tombés sur la 10ème édition du Forum de Bamako dont le thème a porté sur : « l’Afrique 50 ans après : le défi alimentaire, la faim sur le continent ». Les travaux étaient présidés par le premier ministre Modibo Sidibé, en présence de nombreuses personnalités. Le défi de la faim sur le continent De nos jours, près d’1 milliard de personnes souffrent de la faim. Pis, l’analyse de la situation du continent de 1960 à  nos jours montre une récurrence de la faim et de la pauvreté avec des indicateurs très préoccupants. Les participants au Forum, après une analyse sans complaisance de la situation alimentaire qui prévaut sur le continent africain ont fait une déclaration finale. Ils dresseront entre autres, l’Etat des lieux de la faim et de la pauvreté en Afrique, les causes, les atouts des pays africains liés aux grandes potentialités agricoles, l’expérience de certains pays en matière d’agriculture, les défis à  relever pour le futur, et les stratégies à  mettre en œuvre. 7 recommandations fortes Les participants ont indiqué, l’amélioration du revenu de la population, le développement d’un capital humain performant, le financement pérenne de l’agriculture, la bonne gouvernance des Etats… Dans ses recommandations fortes, le Forum a choisi d’assigner à  l’agriculture une mission de service public en vue d’une dotation budgétaire conséquente, de la financer principalement par des ressources financières internes au pays afin de garantir sa la durabilité, d’élaborer et de mettre en œuvre une loi foncière sécurisante pour la production agricole afin d’amener les africains à  investir davantage dans le secteur agricole, de même qu’à  promouvoir l’emploi non agricole dans les zones rurales. Il a également été question de développer des stratégies d’adaptation des producteurs aux changements climatiques surtout dans les zones vulnérables, et de promouvoir la bonne gouvernance par l’application et le suivi des politiques agricoles mises en œuvre. Pour le vice président du Forum, Adoullah Coulibaly, la présente édition a incarné un véritable partenariat public privé, dans ou chacun des acteurs s’est approprié des débats. Combattre la faim coûte que coûte Le combat de l’alimentation doit être permanent. Il ne suffit plus de faire de grandes déclarations, quant on sait que depuis leur indépendance, les pays africains n’ont pas connu de déclic en matière d’agriculture et d’alimentation. « La grande majorité des habitants du continent souffre de la faim et cela malgré l’existence de fortes potentialités agricoles ». Depuis son lancement, le Forum de Bamako s’emploie au fil des années, et à  travers ses propositions et recommandations, à  devenir une source d’inspiration pour les dirigeants africains et un levier d’actions pour les acteurs économiques et politiques du continent. A noter que la présente édition du Forum de Bamako a réuni des spécialistes de l’agriculture, des scientifiques, des hommes politiques, des acteurs économiques et des hommes de médiasÂ