CMAE : Ouverture de la 13è conférence ministérielle sur le développement durable à Bamako

La 13è session de la conférence ministérielle Africaine pour l'environnement s'est ouverte à  Bamako, en vue de partager les expertises…

La 13è session de la conférence ministérielle Africaine pour l’environnement s’est ouverte à  Bamako, en vue de partager les expertises régionales et mondiales sur le changement climatique. Le Mali en effet fait partie des pays  » en première ligne pour ce qui concerne les effets de la dégradation de l’environnement »,aprécisé Tiémoko Sangaré, ministre de l’environnement du Mali. Désertification Le Mali est un pays sahélien aux deux tiers désertiques, et les variations climatiques ajoutées à  l’action humaine ont pour conséquence l’aggravation de la désertification, principal fléau du Sahel. Sans parler de la déforestation accrue, la destruction des écosystèmes, et qui touche près de 500 000 hectares de forêts par an, ajoute leministre, un chiffre dévoilé par des études sur le phénomène. A cette conférence sont présents des experts de l’Union Africaine, de la CEA, la Commission Economique des Nations-Unies pour l’Afriques, les ministres de la Cedeao et Des représentants du Corps diplomatique et des institutions internationales. La Conférence ministérielle Africaine sur l’environnement (CMAE) a été crée en Décembre 1985 en vue de promouvoir la coopération régionale dans le traitement des problèmes environnementaux auxquels notre continent se trouve confronté. Elle vise ainsi à  porter la voix de l’Afrique en la matière, en s’appuyant sur le programme des Nations-Unies pour l’environnement (PNUE), et qui produit le rapport : « L’Avenir de l’Environnement en Afrique ». La CMAE appuie ausssi les conventions régionales sur l’environnemeent, celle sur la diversité biologique, le protocole de Cartagena sur la prévention des risques biotechnologiques, la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification, et la Convention Cadre des Nations-Unies sur les Changement Climatiques et le protocole de Kyoto. La voix des jeunes A cette conférence participe également la jeunesse Africaine sur le changement climatique et qui nous a remis cette déclaration :  » Nous jeunes exigeons que la position Africaine à  vocation scientifique soit actualisée et renforcée en vue d’inclure un objectif global de maintien de la hausse des températures en deça de 1,5° et les concentrations de dioxyde de carbone sous la barre des 350ppm.. » A noter qu’à  l’issue de cette conférence, un prix des Nations-Unies sera remis au président de la République ATT et le Mali présidera la CMAE, pour porter la voix du continent aux grands rendez-vous tels Copenhague et au Mexique pour la prochaine conférence sur le climat.