CODEM : émergence d’un nouveau parti politique

l'issue des dernières élections municipales (qui a vu sa première participation) témoigne de la position de force conquise par la…

l’issue des dernières élections municipales (qui a vu sa première participation) témoigne de la position de force conquise par la CODEM. Ces résultats lui ont permis de gagnerplus de 500 élus dont 21 maires. Le CODEM progresse à  la différence de nombreux partis. A en croire ses fondateurs, C’’est après avoir constaté les failles qui existent dans les autres formations, que le jeune député, Houseini Amion Guindo (Président de la CODEM) s’est aventuré avec (ses compagnons) à  la création d’un parti qui prendrait mieux en compte les intérêts des siens : à  savoir les jeunes et le bas peuple ». Une philosophie anti-capitaliste… En effet, la dynamique enclenchée par la CODEM lui a permis de se classer comme 5e force politique sur l’échiquier national. Nul électeur ne saurait s’accommoder aussi facilement à  la philosophie anti-capitaliste de ce jeune parti. La stratégie adoptée (c’est-à -dire, ne compter que sur ses propres forces) est atypique et noble, mais cela suffira t-il pour s’imposer face aux grands partis traditionnels comme l’ADEMA ou l’URD lors de prochaines échéances électorales ? Selon Youssouf Yaro, Chargé de mission du parti, la CODEM veut sculpter une nouvelle catégorie d’électeurs qui saura sortir des sentiers battus et des considérations partisanes, pour militer en faveur de la défense de l’intérêt général. Et de nombreux candidats aux dernières communales se sont présentés (dans les zones les plus reculés du pays), sous la bannière de la CODEM. Une nouvelle dynamique politique De l’avis de nombreux militants, la CODEM à  un projet de société aux notes citoyennes. Ainsi justifient-ils leur adhésion au 119ème (parmi les 123 que comptent notre pays) parti politique. La vocation première d’un parti politique est la conquête et l’exercice du pouvoir. Ce principe, les dirigeants de la CODEM qui prônent un rajeunissement du leadership politique au Mali, veulent le faire sien ! C’’est pourquoi, les principaux responsables de ce parti ont une moyenne d’age comprise entre 30 et 40 ans. Et la CODEM n’a pas encore terminé son implantation dans les 703 communes. Du chemin reste à  faire. Les forces vives de la jeunesse Forte de cette dynamique, la CODEM compte aborder les échéances électorales de 2012. Du moins, C’’est ce qu’a laissé entendre le président, M. Guindo, lors du 1er anniversaire de la CODEM, en mai dernier. L’heure est venue pour la jeunesse de s’engager massivement sur le terrain politique. l’aventure entamée par la CODEM aura donné un coup de locomotive à  l’avènement d’un nouveau leadership !