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Collège Horizon : les enseignants maliens traités comme des esclaves!

Au sein du Collège Horizon de Bamako, le malaise est perceptible entre les promoteurs et les enseignants. Ces derniers se…

Au sein du Collège Horizon de Bamako, le malaise est perceptible entre les promoteurs et les enseignants. Ces derniers se plaignent du traitement qui leur ai fait par la direction de l’établissement. Sept enseignants ont en effet été licenciés pour activité syndicale. Autre sujet de discore, les contrats à  durée indéterminée de ceux qui en bénéficiaient ont été modifiés unilatéralement par l’employeur en contrats à  durée déterminée. Une mesure que rejette le Syndicat des enseignants. La rentrée scolaire perturbée ! Effective depuis le 1er octobre, comme dans la majorité des établissements sur le territoire national, la rentrée scolaire 2013-2014 a été perturbée par les enseignants du collège qui ont organisé un sit-in devant l’établissement pour manifester leur mécontentement. La principale revendication exprimée, c’est la réintégration des enseignants licenciés abusivement et la suppression de la décision de modification de leurs contrats respectifs. Selon Issiaka Diarra, secrétaire général du Syndicat du collège, lui-même licencié, « le seul tort du syndicat est d’avoir mené la lutte syndicale. En guise de représailles, la direction a décidé de licencier les sept enseignants», s’est indigné M. Diarra. Or, C’’est un devoir pour un syndicaliste de protéger ses camarades. Il explique également qu’au niveau de l’inspection du travail, la décision de licenciement de la direction du collège est qualifiée d’injuste et abusive. « Malgré tout, l’établissement privé turc ne veut pas fléchir et maintient sa décision de licenciement, tout en foulant aux pieds la loi malienne. » Lors d’une conférence de presse samedi dernier, Housseyni Ben Barka, de l’UNTM a assuré les enseignants licenciés de l’implication de sa structure pour une issue favorable. « Je vais impliquer le secrétaire général du ministre de l’éducation, voire saisir le premier ministre pour cette affaire » avait-il déclaré.