Comment conserver les plantes médicinales  ?

Le 31 août 2011, comme chaque année, l'OMS a célébré la journée de la médecine traditionnelle Africaine. Le thème de…

Le 31 août 2011, comme chaque année, l’OMS a célébré la journée de la médecine traditionnelle Africaine. Le thème de cette année était : «Â  la conservation des plantes médicinales : héritage africain ». C’’est dans ce cadre que l’ONG Aimed et la FEMATH, dans le cadre du protocole de partenariat qu’elles ont signé en avril 2006, ont décidé d’organiser une conférence de presse avec pour thème : «Â l’importance des thérapeutes et herboristes traditionnels dans la sauvegarde et la culture des plantes médicinales ». Le but est de mettre en exergue la contribution des acteurs de la médecine traditionnelle à  la protection et à  la domestication des plantes médicinales. l’objectif est de faire connaitre les expériences positives réalisées par les associations des thérapeutes et d’herboristes traditionnels dans la sauvegarde de la diversité biologique végétale et dans la culture des plantes médicinales. En expliquant aux jeunes générations l’importance de la valorisation de la médecine traditionnelle et de la sauvegarde des plantes médicinales. Des exemples Quelques exemples d’implication des acteurs de la médecine traditionnelle dans la protection et la domestication des plantes médicinale. A Bandiagara, le projet restauration des plantes médicinales menacées de disparition et conservation de la diversité biologique en pays dogon  a été mis en œuvre de 2002 à  2006  par la fédération des associations de thérapeutes traditionnelles du cercle en collaboration avec l’ONG italienne Terre Nuova, support du programme. Il en est de même à  Kadiolo o๠des activités de valorisation des ressources de la médecine traditionnelle ont été menées de 2001 à  2003, dans le cadre d’une synergie opérationnelle entre le programme gestion durable des ressources naturelles et le programme Santé Mali de la coopération suisse. Pour le Professeur Rokia Sanogo, présidente de Aimed ONG, le constat est clair : «Â Nous avons constaté que les femmes herboristes ont mieux su s’adapter que les hommes aux défis de l’urbanisation. Elles ont démontré l’intelligence et la flexibilité collective nécessaire pour transformer leurs connaissances traditionnelles, accumulées dans le temps social et économique. Elles ont su organiser de façon autonome un réseau fonctionnel et solidaire de collecte et de distribution des plantes médicinales. Cette conférence de presse a été l’occasion de présenter l’association «Â Mali Ko ». Une association de promotion des valeurs socioculturelles. Elle est apolitique, non confessionnelle et à  but non lucratif avec pour objectif la valorisation des pratiques locales d’intérêt collectif, la promotion de l’unité nationale à  travers les valeurs de patriotisme, de solidarité, de tolérance et du respect des institutions de la république du Mali , la sauvegarde et la protection du patrimoine culturel national etC’