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Communes : Baguinéda, la synergie au service du développement

"Le développement ne s'acquiert que par la synergie et la complémentarité", aime à  dire Mohamed Zidby, actuel sous préfet de…

« Le développement ne s’acquiert que par la synergie et la complémentarité », aime à  dire Mohamed Zidby, actuel sous préfet de la commune de Baguinéda. Ce message semble bien perçu par ses subalternes et collaborateurs de Baguinéda qui, visiblement, ne ménagent aucun effort pour matérialiser la cohésion et la synergie dans toutes les œuvres de développement initiée dans la commune. Une commune pas comme les autres C’est la loi N° 96 0559 du 04 novembre 1996 portant création des communes qui a scindé l’arrondissement de Baguinéda en 4 communes. Baguinéda, N’gouraba camp, Tièlè et Mountougoula. Limitée au nord par le fleuve Niger, la commune de Tienfala et de Koulikoro, au sud par la commune de Mountougoula et de N’Kouraba, à  l’est par la commune 6 du District de Bamako, Baguineda est miraculeusement entrée dans la loge des communes les plus dynamiques du Mali. «Â Baguineda Camp », est la commune qui abrite l’ensemble des services administratifs de Baguinéda dont l’Office du périmètre irrigué, la Mairie, la Sous prefecture, la Brigade territoriale, le Cscom… Etalée sur une superficie de 9987, 04 km2, et Située à  55 km de son chef lieu de cercle (Kati), elle est, pourrait-on dire, orientée vers sa propre destinée. Ce, à  travers de gigantesques projets de développement à  l’image du Projet d’intensification du périmètre irrigué. La pertinence de ce projet n’est plus à  démontrer quant on sait son impact économique. Mieux, périmètre irriguée apparait comme la vache laitière de la commune, en ce sens qu’il absorbe beaucoup d’emplois. Les bienfaits de la décentralisation Cela fait plus de 10 que le Mali a choisi d’appliquer le concept de la décentralisation. Baguinéda n’est pas demeurée en reste de cet ambitieux projet dont l’objectif primordial est de permettre aux collectivités de s’autogérer. Fort de ses 26 995 habitants (selon le Recensement administratif à  vocation d’état civil), Baguinéda est en pleine phase avec la décentralisation. Une politique qui a atteint sa vitesse de croisière au Mali. En s’évertuant à  faire le point de la décentralisation au niveau de cette commune, l’on se rend à  l’évidence que le concept est bien partagé par tous : autorités publiques et population. Issue des élections 2009, l’actuelle équipe communale a ainsi axée sa politique sur les attentes prioritaire de la population. Mieux, toute la politique des autorités communales s’appuient sur le Programme de développement social, économique, et culturel (PDSEC). Selon le maire, C’’est toutes les composantes de la société qui interviennent dans l’élaboration de ce document. Saluant la vision des plus hautes autorités du pays, le maire Jean Marie Dackouo a indiqué que la décentralisation a été une alternative heureuse, d’autant plus qu’elle a permis aux hommes et femmes de participer dans les prises de décision. « C’est un système qui repose sur nos propres épaules. Il va de soit que toutes les composantes de la société s’y impliquent pour le bonheur de la commune « . Interrogé par nos soins, le sous préfet de Baguineda, Mohamed Zidby a signifié que le rôle l’administration publique C’’est d’assurer l’appui conseil dans tout ce qui a trait à  la vie de la commune. Depuis son arrivé à  la tête de l’arrondissement, il y’a 4 ans, le sous préfet reconnait avoir tout temps travaillé dans une sphère de concertation. Certes, la notion de complémentarité développée au niveau de la commune servira d’exemple pour les autres communes. Doléances Au nombre des préoccupations de la localité, la population souhaite vivement le redémarrage de la vieille usine de conserve. Ce joyau, il faut le dire, a constitué dans le temps, un maillon important de l’économie à  Baguinéda. Un autre problème auquel la population est confrontée c’est le déficit de l’électrification. Selon nos sources, le blocage de cette situation est imputable à  un problème d’aiguillage entre l’Amader et EDM. Selon M Zidby, la production maraichère sera d’un apport considérable dans l’alimentation de l’usine de conserve, si celui-ci venait à  renaitre de ses cendres.