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Conakry : les armes du Mali ont-elles été débloquées ?

Au lendemain de la formation du gouvernement d'union nationale,la CEDEAO a décidé de lever l'embargo décrété sur le matériel militaire…

Au lendemain de la formation du gouvernement d’union nationale,la CEDEAO a décidé de lever l’embargo décrété sur le matériel militaire malien. Maintenant qu’un gouvernement d’union nationale a été mis en place à  Bamako, les autorités guinéennes en collaboration avec l’ambassade malienne ont décidé de débarquer les 19 BRDM et 7 conteneurs d’armes qui éteient bloqués au port de Conakry, pour les acheminer au camp Alpha Yaya Diallo de la capitale guinéenne. A l’arrivée des deux parties, au port le 24 Aout, l’armateur Ukrainien, qui était en charge de la cargaison, a catégoriquement refusé de livrer la marchandise. En cause, le paiement des dommages et intérêts. Après moult tractations, les services techniques guinéens se sont rendus au camp Almamy Samory Touré au bureau du ministre délégué à  la Défense pour l’informer de la situation. Selon nos sources, Alpha Condé aurait ordonné de sursoir à  toute activité, le temps d’informer la CEDEAO qui doit payer la facture. Un arsenal russe Ces armes se composent, entre autres, de 140 blindés et semi-blindés, de 50 lanceurs d’obus, de véhicules de transport de troupes…de véhicules de transport de troupes, de Kalachnikov, de munitions etC’… Venant de Russie, l’arsenal avait été débarqué aux ports de Dakar, d’Abidjan et de Conakry. Livrées à  crédit, le gouvernement malien n’a payé que les frais de transport jusqu’aux ports ouest –africains. Ils sont estimés, selon certaines sources, à  3 milliards CFA. Reste aussi le cas des avions Soukoà¯, bloqués dans certains ports européens. Selon une source proche des autorités maliennes, toutes les mesures seront prises, afin que ces avions soient à  Bamako dans les meilleurs délais. Au journal télévisé de la chaine nationale guinéenne du 26 Août, les autorités ont réitéré la non implication du pays dans le blocage de ces armes, comme certaines rumeurs ont voulu le faire croire. Et pendant qu’à  Bamako l’information circulait que les armes étaient déjà  en route pour la capitale, des réserves subsistent encore côté guinéen. Qui de la Guinée, du Mali ou de la CEDEAO devra payer la facture de l’armateur Ukrainien ? combien de temps va prendre ce nouveau blocage ?