Concours d’entrée à la fonction publique: l’inquiétude des candidats

Le suspense aura trop duré longtemps pour les enseignants candidats au concours d'entrée à  la fonction publique des collectivités. Ils…

Le suspense aura trop duré longtemps pour les enseignants candidats au concours d’entrée à  la fonction publique des collectivités. Ils attendent désespérément depuis l’organisation du concours le 17 octobre 2013, la proclamation des résultats. Aujourd’hui ces candidats sont plongés entre inquiétudes et interrogations. Pourquoi tout ce temps avant la proclamation des résultats cette année ? Y a-t-il un blocage quelque part ? Autant de questions qui fusent. Des questions qui valent tout leur sens quand on sait que, selon certaines sources, les corrections sont terminées il y a longtemps. Chacun y va de son explication Pour l’heure, les candidats se perdent en conjectures en l’absence d’informations officielles. Chacun y va de son explication. Pour certains C’’est l’organisation des élections législatives qui serait à  l’origine du retard constaté dans la proclamation des résultats. D’autres l’expliquent par la volonté des autorités de revoir à  la hausse le nombre de candidats admis. Pendant ce temps, l’impatience commence à  gagner beaucoup des jeunes qui attendent d’être scellés sur leur sort. « On a trop attendu et on est inquiet car on ne sait pas ce que les résultats nous réservent », se préoccupe Assane Traoré, diplômé en géographie, un postulant au cours. Le même sentiment d’inquiétude habite Mamadou Diarra, diplômé en psychopédagogie qui avoue être dans l’incapacité d’entreprendre une autre activité véritable sans les résultats. « Je suis obnubilé par ce concours il faut que les résultats tombent pour que je puisse me décider pour le reste des activités à  mener », se lamente-t-il. D’autres visiblement agacés par cette épreuve des nerfs voient derrière ça une manigance de la part des autorités pour retenir leurs proches. « Les mauvaises pratiques persistent dans ce pays, on n’a pas besoin de trainer pendant deux mois pour les résultats d’un concours. Les organisateurs se donnent le temps de favoriser leurs protégés au détriment de la grande masse des pauvres. », charge Adama Doumbia, diplômé d’un Institut de formation des maà®tres(IFM). Tout comme sa collègue, Mariam Traoré, cette autre diplômée d’IFM pense que ça sent de la magouille dans l’air. « On cherche à  éliminer les pauvres. Je m’en remets à  Dieu », dit-elle, fataliste. A quand la proclamation? Ces complaintes et récriminations sont balayées du revers de la main par une source contactée au ministère de l’Administration territoriale en charge de l’organisation dudit concours. Pour celle-ci, l’à‰tat a organisé le concours pour répondre à  un besoin. Les candidats doivent, explique-t-elle, garder leur sérénité. Car, poursuit la source, l’on travaille activement là -dessus et les résultats seront obligatoirement proclamés. Notre interlocuteur a préféré ne pas se prononcer sur ce que les candidats considèrent comme un retard accusé dans la proclamation des résultats.