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Conférence d’Alger sur le terrorisme : Ou est le concret ?

Suite à  l'organisation, par l'Algérie de ces assises, le précieux projet d'ATT sera-t-il mort de sa belle mort. En tout…

Suite à  l’organisation, par l’Algérie de ces assises, le précieux projet d’ATT sera-t-il mort de sa belle mort. En tout cas C’’est la question que l’on se pose à  présent. Mais, toute fois, faut-il le souligner, les assises d’Alger n’auront rien résolu en terme de décision. Il ne saurait en être autrement, dans la mesure ou cette conférence n’avait pas été mûri à  fond. En effet, la précipitation dans laquelle cette conférence a été organisée démontre son impréparation. Quel est le sort réservé à  l’initiative (similaire) d’ATT. De quoi s’agit-il ? Les ministres des Affaires étrangères de 7 pays de la bande sahélo- saharienne se sont réunis, depuis mardi dernier, à  Alger pour mettre en place un dispositif commun de lutte contre Alqaida au Maghreb islamique (AQMI). Toute fois, il faut rappeler que la rencontre s’est déroulée sur double fond de fâcherie du point de vue de la brouille diplomatique survenuee entre le Mali et l’Algérie, suite à  la libération des 4 terroristes d’AQMI par le Mali. En effet, l’Algérie en était même arrivé jusqu’à  rappeler son ambassadeur en poste au Mali. Citant M. Abdelkader Messahel, ministre algérien délégué aux affaires maghrébines, le quotidien algérien, « le temps » indique que, « le différend entre l’Algérie et le Mali a trouvé sa solution à  l’occasion de la Conférence des ministres des Affaires étrangères de sept pays de la Bande sahélo saharienne sur le terrorisme » qui vient de se tenir dans la capitale algérienne ». C’’est dire donc, que le retour de l’ambassadeur algérien est imminent. La nécessité de protéger les populations l’évènement se devra d’adopter un plan d’urgence pour le developpement socio-économique des populations démunies de la région sahélo-saharienne. En effet, cette couche apparaà®t nettement comme la plus vulnérable dans un système d’insécurité totale. Selon le ministre Abdelkader Messahel « l’apport et l’appui de ces populations dans la lutte contre le terrorisme et les autres formes de criminalité transfrontalière est un grand atout ». La France à  l’affût des conclusions de la conférence l’on se demande au finish, ce qui fait courir la France derrière les recommandations de la conférence d’Alger. A travers un communiqué émanant du ministère français des Affaires étrangères, la France relate ses attentes. Elle espère que les conclusions d’une réunion régionale à  Alger sur la lutte contre le terrorisme dans le sahel se traduisent par « un renforcement sur le terrain des efforts de coordination régionale. Nous saluons les perspectives de coopération régionale accrue annoncées par la déclaration issue des travaux de la conférence d’Alger ». A l’issue de la Conférence, les ministres des 7 pays africains s’étaient dits « déterminés » à  « éradiquer le terrorisme ». La région du Sahel connaà®t depuis quelques années une recrudescence des activités de trafiquants et de contrebandiers en tous genres mais aussi de groupes affiliés à  Al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi), auteurs d’enlèvements d’étrangers, pose de mine anti personnelle. Dans le communiqué de presse qui a sanctionné la rencontre, les participants déclarent « condamner sans équivoque la prise d’otages et le paiement de rançons aux entités terroristes ». Ils réitèrent leur ferme condamnation du terrorisme et leur détermination à  éradiquer le phénomène pour redonner à  la région sahélo saharienne sa vocation d’échanges, de paix, de stabilité et de coopération féconde ». Selon les participants, pour prévenir et lutter contre le terrorisme, il faut une approche coordonnée intégrée et solidaire qui n’exclut pas cependant la responsabilité de chaque Etat de mener à  son niveau, une lutte efficace. En tout cas, il ne faudrait pas que des condamnations de principes. Ces déclarations devront être soutenues par des actions concrètes sur le terrain…pour le salut des populations.