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Conférence ministérielle sur l’environnement : le défi du consensus

En prélude à  la 4ème session extraordinaire de la Conférence ministérielle africaine sur l'environnement, une rencontre préparatoire des experts s'est…

En prélude à  la 4ème session extraordinaire de la Conférence ministérielle africaine sur l’environnement, une rencontre préparatoire des experts s’est ouverte ce lundi 12 septembre 2012 à  Bamako. C’’était sous la présidence de Tiémoko Sangaré, ministre de l’Environnement du Mali. Les 57 Etats africains étaient donc représentés à  la rencontre préparatoire à  de ce grand rendez-vous. En effet, malgré la croissance économique remarquable enregistrée par certains pays africains ces dernières années, le continent souffre toujours de la persistance de la pauvreté, du chômage, et reste surtout vulnérable face aux risques environnementaux. C’’est pourquoi cette rencontre planchera sur les aspects environnementaux du continent en définissant une ligne d’action commune des Etats contre le fléau du changement climatique. Il sera question pour les experts de discuter de la décision prise par les chefs d’Etats lors du sommet de Malabo. Ce sommet, faut-il le rappeler, a invité le continent à  se mobiliser autour d’une position commune dans la perspective de la Conférence des Nation Unies sur le Développement durable (Rio+ 20). «Â Il est temps que l’Afrique identifie et s’accorde sur ses besoins, priorités et défis spécifiques et les exprime à  travers une position commune sur la Gouvernance internationale de l’environnement en vue d’assurer la pleine réalisation des trois piliers du développement durable, à  savoir l’économique, le social et l’environnemental », a indiqué le ministre malien de l’environnement. Le Ministre Tiémoko Sangaré a, par ailleurs, exhorté les experts à  prendre en compte quelques défis dont notamment, le cadre actuel de la Gouvernance internationale de l’environnement qui, par sa forte demande sur des ressources humaines, institutionnelles et financières, pénalise l’Afrique. Aussi, il y a l’insuffisance des ressources (matérielles et financières) pour la mise en œuvre des programmes au niveau national, et l’intégration de la durabilité environnementale dans les plans nationaux de développement. Notons qu’en juin 2012 se tiendra à  Rio de Janeiro (Brésil) la Conférence des Nations Unies sur le développement durable. Pourvu que, une fois de plus, les recommandations qui seront issues de cette rencontre ne restent pas lettre morte dans les tiroirs. Car, à  ce jour, la kyrielle de recommandations n’a diminué en rien les méfaits des changements climatiques sur l’Afrique, première victime de ce phénomène.