Société




Congrès du CNJ : Quelques candidats déjà déclarés

Le Conseil national des jeunes du Mali (CNJ) doit renouveler son bureau ce 28 novembre 2019. Même si les candidatures…

Le Conseil national des jeunes du Mali (CNJ) doit renouveler son bureau ce 28 novembre 2019. Même si les candidatures seront reçues jusqu’au jour de l’élection, quelques prétendants « battent » déjà campagne. Avec des visions qu’ils ambitionnent de traduire en actions, ils veulent tous permettre aux jeunes de jouer pleinement leur rôle dans la construction nationale.

« Le pays a besoin de tous ses fils. Nous sommes là pour lui donner une chance de se relever », déclare Sory Ibrahim Diarra, Président du CNJ de la Commune V, chargé des questions d’emploi et d’insertion économique des jeunes au bureau national. L’entrepreneuriat jeune, l’implication de la diaspora, les alternatives à la migration clandestine et la lutte contre les stupéfiants sont les grands chantiers auxquels il veut s’attaquer. À 34 ans, titulaire de 2 Masters en droit et membre du CNJ depuis 2016, il souhaite « un congrès apaisé et transparent ».

Congrès très attendu

Le congrès qui se profile est le 6ème de l’organisation faîtière et le 1er après la crise qui a secoué l’organisation à la suite de la démission de son ancien Président, Mohamed Salia Touré. Malgré quelques incidents, lors du renouvellement des instances locales de Koulikoro notamment, les jeunes candidats se veulent rassurants. « Aucune œuvre humaine n’est parfaite. L’important, c’est de se retrouver autour de l’essentiel », insiste Mohamed Diakité, 28 ans, chargé de communication et membre du CNJ depuis 5 ans. Détenteur d’un Master en multimédia et d’une Maîtrise en droit international, il entend « mettre à profit l’expérience acquise » pour « donner un nouveau souffle à la jeunesse » et corriger certaines insuffisances.

Sa vision en 7 axes met l’accent sur l’éducation et la formation, l’employabilité, la citoyenneté et le civisme, l’environnement et la culture de la paix. Le CNJ est une organisation de la société civile qui n’échappe pas aux influences politiques. Il faut en être conscient et « contribuer à apaiser les tensions », affirme M. Diakité.

Peu convaincu de ces influences politiques, Abakary Touré estime que « tout le monde doit rester républicain », mais admet que les textes du CNJ ont besoin d’une relecture. Le Secrétaire aux relations extérieures du CNJ, Doctorant en droit et Assistant à la Faculté de droit public de Bamako, affirme « le pays traverse une crise aigüe et a besoin de sa jeunesse, qui doit être engagée et au service de la Nation ».

À 34 ans, candidat pour la deuxième fois, il décline sa vision autour du renforcement des capacités du CNJ, du civisme et de la citoyenneté, de l’emploi et de l’entreprenariat et de la paix et de la réconciliation nationale.

Fatoumata Maguiraga