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Constructions Illicites : la société Star d’Oumou Sangaré dans le viseur

l'occupation à  proximité des rails de divers types de construction entre en violation de la distance réglementaire des 25 mètres…

l’occupation à  proximité des rails de divers types de construction entre en violation de la distance réglementaire des 25 mètres établie par la loi. Mais ces constructions illicites aux abords des voies ferrées seront bientôt démolies promet le ministre du logement, Yacouba Diallo, qui a effectué une visite de terrain à  Sotuba ACI un quartier de Bamako. En effet, depuis quelques mois à  Bamako, le morcèlement des espaces publics est devenu un véritable fléau dans le district. Après la démolition des constructions anarchiques sur le site ACI, ce sont les constructions illicites proches de la voie ferroviaire qui sont désormais la priorité du ministère du logement et des affaires foncières. Il y’a un an, le ministre de l’équipement et des transports, Hamed Séméga lors d’une visite des équipements de la régie de chemins de fer, s’en était remis à  son homologue du logement. Et Yacouba Diallo avait promis de remettre ça pour les constructions dans l’emprise des rails. Le constat est sans équivoque. Seules quelques constructions ont respecté la distance réglementaire à  25 mètres des rails. Certains ont pourtant fini par grignoter quelques mètres parce que leurs voisins en avaient fait autant. C’’est le cas de la société Oum Sang de la diva malienne. La délégation du ministre a constaté des immeubles construits à  moins de 10 mètres des rails et des maisons qui n’ont pas de soubassement solide pour résister même aux secousses des trains. «Aucune autorisation de construction ne leur a été délivrée », a précisé le ministre du logement. Au niveau de Sotuba ACI, la société promotrice a veillé au respect de la distance réglementaire par tous les bénéficiaires de parcelles. Selon les techniciens des logements sociaux, les familles installées dans l’emprise des rails vers Bakaribougou, avaient été dédommagées pour quitter les lieux. Mais, jusqu’à  présent, elles y sont restées. Aussi , tous les promoteurs des constructions ont été avertis de l’illégalités de leur acte ; certains immeubles avaient été même démolis dans le passé. A en croire le ministre du logement, aucune autorisation de construction n’a été délivrée à  ces promoteurs. Ils ont acquis leurs espaces soient pas bail précaire délivrés par Transrail, chargé de gérer le domaine ferroviaire, ou par permis d’occuper délivré par les mairies. Or, selon Yacouba Diallo , les baux précaires de Transrail ne portent que sur des activités temporaires, des équipements légers et non sur des immeubles. Pour le cas des maires, le ministre est formel, aucun maire n’a la compétence pour attribuer une parcelle dans l’emprise des rails. Pour le ministre de l’équipement Hamed Diané Seméga, ces constructions constituent un danger pour les occupants et une menace pour l’extension et la valorisation des chemin de fer : « le chemin de fer est le moyen de transport le plus sur pour développer un pays. Le chef de l’Etat a engagé un projet de valorisation de ce moyen de transport. Nous voulons que la force reste la loi. Personne ne doit empiéter sur le domaine public surtout ferroviaire . Nous ne sommes pas la pour faire le constat seul mais prendre les dispositions qui s’imposent comme on le dit, la loi est dure, mais reste la loi ».