Convention nationale : le FDR marque la ligne de divergence

l'entretien avec les journalistes était animé par Iba N'diaye premier vice – président du FDR, Sidi Bocoum secrétaire administratif du…

l’entretien avec les journalistes était animé par Iba N’diaye premier vice – président du FDR, Sidi Bocoum secrétaire administratif du PEDES et Firouhoune Maiga membre du bureau national du FDR. De cette conférence de presse, le FDR a voulu démontrer aux médias qu’il ne prendrait pas part à  la convention que si la règle de jeu changeait. A savoir, la démarche peu crédible de la Primature. A les croire, le problème se situerait au niveau de la décision N°201 du 15 Août 2012 de la primature portant création du comité technique chargé de l’élaboration des termes de référence de la concertation nationale. Ladite décision qui crée ce comité auprès du premier ministre, aurait choisi à  sa tête des personnes qui sont sans crédit et non représentatives de la société civile. Pour cause, le FDR est le plus grand regroupement politique depuis le coup d’état du 22 Mars 2012. Autre argument, la primature aurait adressé des correspondances qui invite le FDR à  prendre part à  cette convention nationale sans termes de référence en demandant deux représentants à  ce «Â grand » regroupement qui a pourtant à  son actif 120 députés, plusieurs conseillés communaux et de grands partis politiques. Large représentativité Selon Sidi Bocoum, l’un des conférenciers «Â il est temps que le FDR soit présenté à  l’opinion afin de montrer ses acquis ». Parmi ces actions, le retour à  l’ordre constitutionnel, l’investiture du président par intérim, la constitution des deux gouvernements de Cheick Modibo Diarra, l’envoi des troupes étrangères pour assister l’armée nationale… Le FDR dit ne pas vouloir faire de cette convention une nouvelle occasion de déstabiliser les efforts déployés par la communauté internationale qui se trouve au chevet du Mali. Iba N’Diaye considère que C’’est dangereux d’aller à  une convention nationale dans ces conditions d’exclusions faites par le gouvernement. Il trouve que la concertation peut attendre vu l’imminence de la guerre au nord du Mali. Il soutient que les autorités de la transition doivent poser des actes pour inspirer la confiance de toutes les parties, si elles ne veulent pas remettre le pays dans les polémiques stériles. Pour l’instant le FDR n’a vraiment pas l’intention de prendre part aux assises nationales tant qu’on ne lui accordera pas sa «Â taille » sur la scène politique. C’’est du moins ce que sous entend cette démarche dans laquelle, il se présente comme la plus grande force politique ayant gagné tous ses combats depuis le coup d’état du 22 mars 2012.