Vendredi 25 juin 2010, le ministre malien des affaires étrangères Moctar Ouane et le chargé d’affaire de l’ambassade des Pays Bas au Mali, Ger Steenbergen, ont signé l’accord sur l’appui budgétaire général (ABG). De 2010 à 2012, la somme mise à disposition du Mali, permettra d’augmenter de façon consistante, les ressources financières de l’Etat et favorisera selon le ministre Mr Ouane, l’exécution du budget conformément aux procédures nationales. Somme versée en trois tranches l’argent sera versé en trois tranches tous les ans jusqu’à épuisement de l’accord. Le premier qui se fera cette année même, s’élève à 8 527 441 000 FCFA. Ensuite en 2011, 9 839 355 000 de FCFA suivra la seconde tranche, avant de clôturer avec la dernière d’un montant de 9 839 355 000 de FCFA en 2012. Il préciser que cet appui budgétaire est une modalité de mise Âuvre de l’aide au développement. Une aide se traduisant par un apport financier du pays donateur au trésor public de l’Etat bénéficiaire. Le ministre des affaires étrangères indique que l’aide se fait en mode d’intervention facile incitant au respect rigoureux des procédures suivies et des modalités budgétaires propres au pays bénéficiaire. « De ce fait, répond mieux aux principes d’harmonisation, d’alignement et de renforcement des systèmes nationaux. »A-t-il indiqué. Une gestion efficiente des ressources publiques Le Mali il faut le dire, multiplie depuis plus d’une décennie, de nombreuses actions en faveur du développement durable et de la lutte contre la pauvreté. Le chargé d’affaire hollandais précise que les Pays Bas fournissent l’aide budgétaire au Mali depuis plus d’une dizaine d’années. Le Mali a démontrés et ne cesse de prouver ses bonnes méthodes et pratiques en matière de gestion de finances. Et la bonne gouvernance selon Mr Ger Steenbergen, n’a fait que croitre la confiance de son pays vis-à -vis du notre. D’importants progrès en matière de réduction de la pauvreté Le ministre a indiqué que grâce au concours de l’Etat et de ses partenaires, la pauvreté monétaire au Mali qui était estimée à 47,4% en 2006, est passée à 43, 7% en 2009. Soit une baisse de 3, 7 points de pourcentage en l’espace de trois ans. Il faut préciser que les 28 milliards concernent les secteurs tels l’éducation, la santé, l’énergie et l’eau. Le chargé d’affaire Ger Steenbergen explique que le choix de cette modalité est dû au fait qu’elle est considérée comme l’une des plus efficaces de l’aide. En effet, elle réduit les coûts de transaction souvent liées aux autres formes d’aide, tout en permettant au bénéficiaire d’investir selon ses besoins et priorités les plus urgentes. Il ajoute que l’aide pourra être prolongée de façon glissante, de sorte à maintenir une durée d’au moins trois ans de l’ABG néerlandais. Capitaliser les acquis pour les OMD Cette grosse enveloppe reçue par le Mali, permettra de capitaliser les acquis enregistrés et franchir les un pas important vers l’atteinte des objectifs du millénaire pour le développement à l’horizon 2015. Elle permettra aussi de faciliter la mise en Âuvre des différentes politiques et stratégies de réduction de la pauvreté, de stabilisation macroéconomique et d’amélioration de la gestion des finances publiques.
