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COP 17: L’Allemagne accorde au Mali un financement de 10 millions d’euros

Les travaux de la 17è Conférence des Parties à  la Convention cadre des Nations unies sur le changement climatique se…

Les travaux de la 17è Conférence des Parties à  la Convention cadre des Nations unies sur le changement climatique se poursuivent à  Durban, la capitale du Kwazulu Natal, le berceau du royaume du grand roi zulu Chaka. Le segment de haut niveau auquel prennent part les ministres et les chefs de gouvernement a débuté le mardi 6 décembre. Le ministre de l’Environnement et de l’Assainissement Pr Tiémoko Sangaré, arrivé dimanche à  Durban, a pris la direction du groupe africain en sa qualité de président de la Conférence ministérielle africaine sur l’environnement. Dès dimanche après-midi, il a présidé une rencontre de consultation qui a réuni les négociateurs africains et les ministres de l’environnement du continent. l’objectif était de faire en sorte que l’ensemble des ministres présents soient bien informés sur le déroulement des négociations et de réaffirmer la position commune africaine adoptée à  Bamako en septembre dernier. l’ensemble des ministres participants à  la rencontre ont souligné la nécessité pour l’Afrique de parler d’une seule voix pour se faire entendre dans ces négociations o๠les grandes Nations industrialisées mettent tout en œuvre pour imposer leurs points de vue. En gros, l’Afrique réclame une seconde période d’engagement du Protocole de Kyoto qui expire à  la fin de ce moins. Le Protocole imposer aux pays industrialisés de réduire significativement leurs émissions de gaz à  effet de serre afin d’éviter des catastrophes à  la planète Terre. Les recherches scientifiques ont démontré que ce sont les émissions de gaz à  effet de serre qui sont à  l’origine du réchauffement du climat, faisant fondre les glaces des deux pôles pour augmenter le niveau des mers, trouant la couche d’ozone pour exposer la terre aux rayons ultraviolets du soleil. Tous ces phénomènes engendrent des périls climatiques comme les sécheresses, les inondations, les ouragans. Il se trouve que ce sont les pays africains et les pays Etats insulaires qui sont les plus vulnérables à  ces phénomènes. C’’est pourquoi notre continent qui est le plus vulnérable aux effets du changement climatique, milite pour la mobilisation de financements importants pour permettre aux pays déjà  éprouvés par les phénomènes climatiques de mettre en œuvre des mesures d’adaptation et d’atténuation. En appui à  sa position, l’Afrique se base sur les conclusions des experts du climat qui sont tous unanimes que pour sauver la planète terre, il faut éviter que la température augmente au-delà  de 2°C. Aussi, les experts soutiennent qu’il est indispensable d’aider les pays vulnérables à  lutter contre les effets du changement climatique. l’Allemagne vient de donner l’exemple aux pays riches en accordant au Mali et à  la Grenade un appui financier destiné à  la lutte contre le changement climatique. En vertu de la convention de financement signée ce mardi matin à  Durban par le ministre allemand de l’environnement Norbert Rottgen et notre ministre de l’environnement et de l’assainissement Tiémoko Sangaré, le Mali bénéficie d’un financement de 10 millions d’euros. Le projet durera 5 ans et œuvrera dans le domaine de l’adaptation au changement climatique. Avant d’apposer sa signature au bas du document, le ministre de l’Environnement et de l’Assainissement a exprimé toute sa gratitude à  l’Allemagne, ajoutant que ce financement permettra à  notre pays de mettre en œuvre des mesures permettant de faire face aux effets du changement climatique. Quant au ministre allemand, il a indiqué que son pays est très sensible à  la situation des pays qui souffrent déjà  du fait du changement climatique et a appelé tous les pays riches à  apporter leur aide aux peuples éprouvés par les effets néfastes des phénomènes climatiques violents de plus en plus fréquents.