7 points. C’est le nombre de points de l’accord qui doit conclure la Conférence Mondiale sur le climat qui se déroule à  Paris depuis le 25 novembre dernier sera donc rendu public ce samedi 12 à  8heures. Jeudi soir, C’’est Laurent Fabius optimiste mais stressé qui présentait un avant-dernière version du projet d’accord. 27 pages au lieu de 29, mais toujours pas de consensus autour des questions essentielles comme le financement, la définition d’un objectif de réduction clair, « la différenciation, les financements et l’ambition », selon M. Fabius. Le projet d’accord recherche l’équilibre entre les demandes en présence, qui peuvent sembler parfois irréconciliables. Ainsi les pays les plus vulnérables exigent que le seuil de température à  ne pas dépasser soit fixé à  1,5 degré. Une exigence rejetée par le groupe des pays arabes et qui, par ailleurs, laisse sceptiques les scientifiques. « Le 1,5, on n’y arrivera pas, assène un économiste, auteur du Giec. Sauf à  arrêter tout de suite toute émission de gaz à  effet de serre». La formule testée par la présidence française fixe comme objectif à  la communauté internationale de « rester bien en dessous du seuil de 2 degrés par rapport aux niveaux pré-industriels et de poursuivre les efforts pour limiter la hausse de la température à  1,5 degré ». Le texte acte le principe d’une révision à  la hausse, tous les 5 ans, des objectifs nationaux de réduction des émissions de gaz à  effet de serre, un premier bilan devant avoir lieu en 2023, l’accord entrant en vigueur en 2020. Dans une décision annexe, il est cependant suggéré de commencer cet exercice de révision à  la hausse dès 2019.