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COP 21 : le Mali prêt pour le climat ?

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à€ l’inverse de Durban ou de Varsovie, o๠les engagements fermes ont manqué, la COP de Paris devra accoucher d’un accord post-2020, applicable à  195 pays et pousser les gros pollueurs comme la Chine, les à‰tats-Unis ou le Japon à  plus d’engagement pour la réduction des émissions de carbone tout en maintenant le réchauffement climatique de la planète en-dessous de 2°C. Affectés par les émissions de CO2, des pays africains comme la Somalie ou le Mali, sujets aux phénomènes d’adaptation et d’atténuation, ont déjà  mis en place leur Fonds climat financé en partie par les partenaires étrangers. Mais cela ne suffit pas. Ambitieux, le Gabon propose une baisse de 50 % de ses émissions. l’Algérie, elle, souhaite aller de 2 à  27% d’augmentation des énergies renouvelables dans son mix comme solutions vertes. Malgré tout, certains pays peinent encore à  rendre leur copie et viennent de rejeter un projet d’accord préliminaire émis par les Nations unies le jugeant « déséquilibré ». En jeu, la question du financement et des pays occidentaux qui estiment que l’Afrique doit également contribuer. Là -dessus, Seyni Nafo, malien et porte-parole du continent à  la conférence, est clair : « Pour Paris, on veut un accord qui soit inclusif, ambitieux et équitable. Donc, adaptation, financements pour les petits à‰tats insulaires, et pour les pays les moins avancés ». Et de rappeler « la fameuse question des 100 milliards de dollars par an à  partir de 2020 promis à  Copenhague. ». Enfin, le jeune négociateur, propose « un groupe de travail spécifique pour réfléchir à  la mobilisation de nouveaux instruments financiers ». En attendant que cela se concrétise, les ateliers de sensibilisation se multiplient à  Bamako. Pour Makalou Awa Anouné Maré, directrice adjointe de l’Agence pour l’environnement et le développement durable, une baisse globale des émissions de 40 à  70% d’ici 2050, sur la base des conclusions du 5ème rapport du groupe international sur l’évolution climatique (GIEC), est souhaitable. l’autre initiative intéressante est celle de « Cop in my City » ou une mini COP avant l’heure, sur fonds de simulation pour emmener plus de jeunes Maliens à  s’approprier la question du climat.