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Côte d’Ivoire : Didier Drogba, le facteur X

5 petites minutes : C'’est le temps qu'il aura fallu à  Didier Drogba pour booster la Côte d'Ivoire et permettre…

5 petites minutes : C’’est le temps qu’il aura fallu à  Didier Drogba pour booster la Côte d’Ivoire et permettre aux Eléphants de renverser de valeureux Japonais, dans la nuit de samedi à  dimanche lors du premier match l’équipe dans cette Coupe du monde 2014. Entré en jeu à  la 61e minute de jeu en lieu et place de Geoffrey Serey Dié, l’attaquant qui vient de quitter Galatasaray a immédiatement insufflé sa hargne et sa détermination à  ses coéquipiers. Un booster pour toute l’équipe l’effet était quasi instantané. La Selefanto virait en tête 5 minutes plus tard, alors qu’elle était jusque-là  menée au score après une réalisation de Keisuke Honda (16e) et surtout peu inspirée sur le plan offensif. Les conséquences de l’arrivée de l’ancien de Chelsea sur le pré et du changement de stratégie. Profitant du gabarit de leur habituel capitaine, les Ivoiriens ont immédiatement privilégié le jeu aérien. En l’espace de 99 seconde, sur deux centres consécutifs de Serge Aurier, Wilfried Bony (64e) et Gervinho (66e) surgissaient au premier poteau pour placer deux têtes victorieuses. Les Samouraà¯s bleus étaient contraints de s’incliner devant l’apport décisif de l’enfant d’Abidjan. Intraitable dans les airs et précieux dans un rôle de pivot, Drogba a permis à  tout le bloc ivoirien de monter d’un cran pour contenir l’adversaire. Très en jambes, il avait même par deux fois la balle du 3-1 au bout des pieds, mais Kawashima (82e), puis Morishige (85e) venaient détourner le cuir des chemins du but. Lamouchi : « Drogba, ça change tout » Mais s’il n’a pas marqué, Drogba a apporté ce que Lamouchi attendait de lui. Avec son envie, il remis toute son équipe dans le sens de la marche, alors que Bony et Salomon Kalou notamment avait tout manqué avant les 30 dernières minutes. De quoi s’attirer les louanges du sélectionneur. « Avoir un joueur comme Didier Drogba dans son équipe, titulaire ou remplaçant, ça change un match (…) Son entrée a changé la donne, ne serait-ce que par sa présence. Il mobilise deux ou trois joueurs et l’équipe se crée des situations favorables », confiait Sabri Lamouchi. Diminué avant le coup d’envoi après avoir reçu une béquille à  une cuisse lors du dernier entraà®nement de l’équipe, l’attaquant passé par l’OM a montré qu’il avait les crocs pour ce qui sera sans doute sa dernière grande compétition internationale sous le maillot orange. A 36 ans, alors que certains le disent déjà  fini, il a une nouvelle fois apporté la meilleure des réponses sur le terrain. Et ce n’est sans doute pas fini…