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Côte d’Ivoire : le ministre de l’Intérieur blanchi de tout soupçon de corruption

Les investigations ont conclu que ce proche du chef de l'Etat n'avait pas marchandé les places pour le concours à …

Les investigations ont conclu que ce proche du chef de l’Etat n’avait pas marchandé les places pour le concours à  l’école nationale de police, contrairement aux accusations du président de l’Assemblée nationale, Mamadou Koulibaly, lui-même issu du camp présidentiel. C’’est donc l’épilogue d’une affaire qui aura secoué la vie politique ivoirienne pendant un mois. Dimanche 20 juin 2010, les Ivoiriens n’ont d’yeux que pour leurs « Eléphants » qui affrontent le Brésil en Coupe du Monde de football à  Johannesburg. Mais en Côte d’Ivoire, C’’est une toute autre partie qui débute ce soir-là . Le président Gbagbo demande l’ouverture d’une enquête judiciaire sur son ministre de l’Intérieur. La justice a un mois pour vérifier si Désiré Tagro a ou non, favorisé des membres de sa tribu au concours d’entrée à  l’école nationale de police, comme l’en accuse le président de l’Assemblée nationale, Mamadou Koulibaly. Mais dans la mesure o๠une partie de la presse locale a relayé depuis quelques temps des allégations de corruption à  l’encontre de Désiré Tagro sur diverses affaires, la justice devra aussi vérifier leur bien-fondé. Dont acte. Il ressort que, « faute de preuves », le ministre de l’Intérieur n’a pas perçu la somme de dix milliards de francs CFA, soit 15 millions d’euros, qui lui aurait été prétendument versée par le groupe français Sagem sécurité, opérateur technique du processus électoral. Désiré Tagro a également été blanchi des accusations de détournements de fonds destinés aussi bien à  trois pèlerinages musulmans à  la Mecque qu’aux victimes des déchets toxiques du navire Probo Koala. Ces conclusions sont une pierre de plus lancée par la justice ivoirienne dans le jardin de la presse, car elles ont été rendues le jour-même du procès des trois journalistes du Nouveau courrier qui ont révélé, il y a une semaine, une partie du réquisitoire de l’affaire cacao.