SportFootball, Sport




Coupe CAF : L’exploit des Blancs de Bamako

Une belle revanche des Blancs de Djibril Dramé Psychologiquement, les algériens sont arrivés en terre malienne avec un avantage qui…

Une belle revanche des Blancs de Djibril Dramé Psychologiquement, les algériens sont arrivés en terre malienne avec un avantage qui pouvait peser lourd dans la balance. C’’est pourquoi dans les premières minutes de jeu, les algériens ont opté pour un match défensif. l’équipe malienne était donc contrainte à  courir pour percer la défense du camp adverse. Pendant le premier quart d’heure, on ne voit rien de positif des deux camps. Les maliens accélèrent à  partir de la 20′, mais rien à  faire face à  une Algérie conservatrice de son avantage du match Aller. A la 37′, Bakary Coulibaly Baco vise la cage de son adversaire sans inquiéter le portier de Sétif. A la 41′, C’’est le même Baco qui pivote avec un ballon, qui malheureusement est repoussé par le poteau. Les deux équipes iront dans les vestiaires sur le score de zéro but partout. Une deuxième partie assez vivante A la reprise, les blancs de Bamako prennent leur sort en main. Ils accélèrent une deuxième fois. A la 53′ minute, un défenseur algérien repousse une balle qui tombe «Â droit » sur la cuisse de Baco puis meurt au fond du filet algérien. Le Stade Modibo Kéà¯ta s’enflamme. Les blancs retrouvent leurs espoirs. A la 54′, le juge de touche fait signe d’une faute à  l’arbitre central dans la zone de vérité de l’équipe algérienne. C’’est un penalty qui sera transformé par Ousmane Bagayoko à  la 56′. Le public explose de joie pour un deuxième exploit des blancs. l’égalité est atteinte. Les algériens se réveillent et fini pour le jeu défensif. l’équipe de Sétif puise dans ses réserves. l’entraà®neur procède à  un double changement à  la 72′. D’occasion en occasion, les deux formations se pèsent. Mais aucune d’entre elles, ne parvient à  faire la différence. Suite à  une blessure d’Aziz Maà¯ga, Moussa Coulibaly apporte du sang neuf aux stadistes. Djibril Dramé le coach stadiste procède à  son deuxième changement quelques minutés plus tard. C’’est Moussa Diallo le dossard n°11 qui prend la place d’Abdoulaye Cissoko. Puis C’’est Bourama Coulibaly qui monte à  la place de Djibril Sacko à  la 87′. Les deux formations se font pression, mais aucune bonne finition dans les deux camps. A la 92′, le stade laisse une faille qui malheureusement n’est pas exploité par l’équipe de Sétif. Une victoire méritée C’’est l’équipe algérienne qui débute la phase critique de la rencontre. Le premier pénalty algérien tiré par le dossard n°7 est arrêté par Soumaà¯la Diakité le capitaine du Stade. Le premier ballon malien est tiré sans inquiétude par le dossard n°6. Le deuxième tir algérien est celui de l’égalisation. Un ballon joué par le n°12. Côté malien, Moussa Coulibaly marque sans difficultés. Le dossard n°5 algérien maintient le cap. C’’est Oumar Koné qui rate son tir qui finit dans les mains du portier algérien. Les espoirs s’amenuisent pour maliens y compris leur président Amadou Toumani Touré. Le prochain tireur algérien, en l’occurrence le n°11, est aussi stoppé par le gardien Malien. Diakité donne ainsi la victoire à  son pays en arrêtant deux penalties sur 5. Côté malien, C’’est le tir de l’espoir et de la victoire pour le Mali que Bako transforme sans la moindre difficulté. Dans les gradins, les maliens peuvent faire la fête. Mais chez les algériens C’’est des images de contraste et de déception. Mais qui pouvait arrêter la machine stadiste déterminée à  remporter cette finale de la CAF ?