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COVID-19: l’OMS constate une troisième vague plus contagieuse en Afrique

L'organisation mondiale de la santé a tiré une sonnette d'alarme le 24 juin 2021 sur la transmission rapide du Covid-19…

Covid 19 - Coronavirus - Laboratoire LBMA - Mali - Laborantin

L’organisation mondiale de la santé a tiré une sonnette d’alarme le 24 juin 2021 sur la transmission rapide du Covid-19 depuis plusieurs jours en Afrique. L’institution parle d’une troisième vague avec des variants plus contagieux et résistants. Arguments: les cas de tests positifs ont augmenté successivement pendant cinq semaines consécutives du 3 mai au 20 juin  ( 48e jour du début de cette troisième vague). Au 48ème jour de cette nouvelle vague selon l’OMS, le continent africain a enregistré environ  474.000 nouveaux cas, soit une augmentation de 21% par rapport aux 48 premiers jours de la deuxième vague. Des statistiques qui permettent à l’Organisation mondiale de la santé d’alerter qu' »au taux actuel d’infection, la flambée actuelle devrait dépasser la précédente d’ici début juillet» 2021.

Ce 23 juin, avant l’avant l’alerte de l’OMS sur la troisième vague en l’Afrique, nous parlions dans une de nos publication de ces variants qui se propagent. Au Sénégal voisin, l’institut Pasteur a identifié le variant Alpha dit britannique, le Béta de l’Afrique du Sud, le Delta détecté en Inde, mais aussi une souche mutante en provenance du Nigéria. Selon l’OMS, le variant Delta fait partie des plus virulents avec une transmission rapide. Identifié pour la première fois en Inde, ce variant qui semblait être loin de nous a déjà été signalé dans 14 pays africains.

En République démocratique du Congo (RDC) par exemple et en Ouganda respectivement, environ 77% et 97% des cas diagnostiqués sont liés au variant Delta (indien). En Ouganda à cause de cette nouvelle vague, les autorités ont corsé les mesures. Le pays est partiellement confiné depuis le week-end dernier pour 42 jours. Tout transport public ou privé interdit, les lieux de culte fermés avec un couvre-feu. Des mesures qui, fragilisent davantage l’économie.

En dehors de l’Afrique qui vaccine au compte goutte sa population à cause de la réticence due à l’efficacité partielle du vaccin,  sur les continents où la vaccination bat son plein comme en Europe, en Amérique ou en Asie, le virus n’a toujours pas disparu des radars. Israel qui avait vacciné toute sa population et rompu avec le port du masque a vu la moitié de sa population contaminée. Le pays a décidé de renouer avec le port du masque obligatoire ce vendredi.

Décidément, ce virus qui semble si bien installé pourrait toujours être évité par des mesures barrières comme se laver les mains régulièrement avec de l’eau et du savon ou avec une solution antibactérienne, respecter le port du masque dans des espaces communs et lieux publics, ainsi que la distanciation sociale, explique le corps médical depuis le début de cette pandémie en décembre 2019.